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EXPOSITION: Bacchanales modernes! Le nu, l’ivresse et la danse dans l'art français du XIXe siècle (12/2/2016)
A lire le catalogue de l'exposition Bacchanales modernes actuellement présentée à Bordeaux, Pradier aurait « moulé sur nature » son célèbre
groupe Satyre et Bacchante, mis à l'honneur à l'expo. Remontant aux sources, Claude Lapaire oppose à cette affirmation un démenti formel.
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PUBLICATION: Madame Bovary, c'est...? par Julie Kavanagh (30/8/2014)
Madame Bovary, c'est moi, aurait déclaré Flaubert. Il s'est plu aussi à affirmé le contraire. Nul doute en tout cas que sa malheureuse héroïne n'est pas une invention pure et simple. Ainsi, à l'occasion de la sortie prochaine de deux nouveaux films enfantés par le roman, Julie Kavanagh revisite dans Intelligent Life ses trois principaux modèles, dont Louise « Ludovica » Pradier n'est pas le moindre.
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CONFÉRENCE: L'homme qui aimait les femmes (18/6/2014)
Cet homme n'est autre, bien entendu, que
James Pradier, dont Mayte Garcia-Julliard nous
invite à redécouvrir le 18 juin prochain, au Musée
d'art et d'histoire de Genève, quelques-unes
des plus attachantes créations. Cet entretien du mercredi aura pour objectif de présenter les œuvres de l'artiste disposées dans le Cabinet 423 du musée.
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BRÈVE: Happy Birthday Lise, Happy Birthday Louise ! (12/5/2014)
Chacune est née le 12 mai. La première il y a
quelques décennies seulement. La seconde voici tout juste 200 ans. Un joyeux anniversaire à toutes deux!
Si c'est à l'ombre du château de Kronborg, au Danemark, que Lise a coulé ses jeunes années (sans se douter qu'elle en coulerait d'autres avec l'auteur des présentes lignes), Louise d'Arcet (1814-1885), future épouse du sculpteur, passera les siennes dans l'imposant bâtiment de la Monnaie de Paris, quai Conti, où son père, « directeur des essais » puis « commissaire général », habitait avec toute sa famille.
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BRÈVE: L'île Rousseau fait peau neuve le Forum Pradier aussi ! (29/4/2012)
Bienvenue sur la nouvelle île Rousseau! Bienvenue aussi sur le nouveau Forum Pradier! Deux « sites Pradier » qui font peau neuve en même temps, cela n'arrive pas tous les jours. Jetons d'abord un œil sur le premier, que tout promeneur à Genève qu'il soit « solitaire » ou non se doit d'inclure parmi ses buts d'excursions. Mais que les
Genevois et les Genevoises me pardonnent si j'ai qualifié leur charmant îlot de site Pradier. Pour contenter tout le monde j'aurais dû parler de sites Jean-Jacques!
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CONFÉRENCE: A la découverte du sculpteur de la Fontaine de l'Esplanade: James Pradier (22/5/2011)
Nîmes, Maison du Protestantisme, 3 rue Claude Brousson,
25 mai 2011 à 18h.
Invitée par l'association des Anciennes élèves du Lycée Feuchères de Nîmes, Monique Bourguet-Vic reprendra dans ses grandes lignes la conférence qu'elle a présentée en 2009 à l'Académie du Var et dont on peut lire ici même le texte diffusé sur le Forum Pradier:
James Pradier, un sculpteur néo-classique?
Ancienne élève du Lycée Feuchères, Mme Bourguet-Vic est
membre associé de l'Académie du Var, professeur agrége d'Histoire-Géographie et professeur d'histoire des arts. Pour voir l'affiche de la conférence, cliquez ici.
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BRÈVE: Le James Pradier de Claude Lapaire couronné du Prix SNA du livre d'art (20/9/2010)
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BRÈVE: Le James Pradier de Claude Lapaire préselectionné pour le Prix SNA du livre d'art (17/7/2010)
Créé en 2001 par le Syndicat national des antiquaires,
le prestigieux
Prix SNA du livre d'art,
doté de 8 000 euros, récompense chaque année
l'auteur d'un ouvrage de langue française pour son apport
à la recherche, sa contribution à la diffusion du patrimoine
artistique et la qualité de son écriture et de sa maquette.
Cette année, vingt ouvrages seront soumis au vote du
jury et à celui du public. Le magistral travail de Claude
Lapaire sur
James Pradier et la sculpture française de la génération romantique
en fait partie. Le jury est composé comme suit: Philippe
Bidaine, ancien directeur des publications au Centre
national d'Art et de Culture Georges Pompidou;
Dominique Bona, écrivain; Geneviève Bresc,
conservateur général du Patrimoine au Département des sculptures du musée du Louvre; Frédéric Castaing, président du Syndicat de la Librairie ancienne et moderne; Serge Lemoine, ancien président du musée d'Orsay, professeur d'histoire de l'art contemporain; Anne Pingeot, conservateur général honoraire du patrimoine (musée d'Orsay); Pierre Rosenberg, président honoraire du musée du Louvre, membre de l'Académie française. Pour la deuxième année consécutive, le public a pu participer (du 15 juin au 15 juillet 2010) au vote qui consacrera le lauréat. Le prix sera décerné lors de la nocturne de la
XXVe Biennale des antiquaires,
jeudi 16 septembre 2010, au Grand Palais, Paris. Pour accéder à la sélection,
cliquez ici.
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BRÈVE: Vol du relief de la Psyché
au tombeau de Pradier (21/3/2008)
Les richesses artistiques de nos grands cimetières excitent depuis
longemps, on le sait, les appétits malsains des vandales et des
chasseurs de trésors. Le tombeau de Pradier n'en fait plus, hélas,
exception, et nous apprenons avec beaucoup de tristesse le vol de
trois des huit bas-reliefs décorant la stèle du monument. Si deux des
reliefs ont été retrouvés assez rapidement, le troisième, dérobé peu
après, fait toujours cruellement défaut sur la façade de la stèle.
A propos de ce vol et de ses suites, lire notre étude en ligne
Le tombeau de Pradier au cimetière du Père-Lachaise.
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EXPOSITION:
Autour de Pandore. Sculptures de Pradier sorties des réserves (14/3/2008)
Nîmes,
Musée des Beaux-Arts,
du 14 mars au 31 août 2009.
Par rapport aux nombreux autres exemplaires
connus de la Pandore de Pradier, cette grande
(H. 94,7 cm) et exceptionnelle épreuve fondue à la cire perdue par
Eugène Gonon a la particularité de dévoiler, par une grande
ouverture pratiquée sous un pan raccourci de sa draperie, le sexe
de la jeune déesse. S'agit-il de l'épreuve envoyée par Pradier en
1851 au Crystal Palace pour l'Exposition universelle de Londres?
C'est possible mais non encore prouvé. Cédée au musée de Nîmes
par la
Galerie des Modernes
(Paris), elle fut exposée en 2008 parmi les
nouvelles acquisitions du musée avant de regagner les
réserves. L'exposition actuelle lui adjoint quelques autres
uvres du sculpteur, dont deux portraits de personnalités
locales (bustes de Barbier-Walbonne et
de Jean Reboul?) ainsi que la première maquette
de la Fontaine de lEsplanade pour laquelle Pradier a
exécuté la figure centrale de La Ville de Nîmes
et les quatre fleuves assis qui l'entourent. Des
visites commentées sont organisées pendant toute la durée
de l'exposition. Il est à espérer que la Pandore
trouvera éventuellement une place permanente dans les salles
du musée, aux côtés de La Poésie légère. Pour
une étude détaillée, voir ici même l'étude de Jacques de
Caso et Douglas Siler,
Une Pandore « impudique » redécouverte.
Sur la fontaine, voir également en ligne notre étude
Les enfants nomades
de la Fontaine de Nîmes.
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EXPOSITION: Sang d'encre. Théophile Bra (1797-1863). Un illuminé
romantique (6/2/2008)
Musée de la Vie romantique, du 6 février au 10 juin 2007.
Second Prix de Rome en 1818, ce très singulier romantique, originaire de
Douai, reçut d'importantes commandes officielles sous la Restauration et la Monarchie de Juillet. Estimé des cercles intellectuels et savants, il fascina Balzac et George Sand.
Ses manuscrits
témoignent, pour reprendre les mots de Jacques de Caso,
« d'un dérangement émotionnel à caractère mystique ».
Cultivant un graphisme compulsif qui griffe la feuille à l'encre
de Chine, Bra développe des motifs complexes aux
commentaires obscurs sur des concepts obsessionnels et des
pensées tourmentées: têtes de feu et autoportraits,
hiéroglyphes, Être Suprême, chimères, taches et
abstractions. Issu des univers habités de Goya, Blake ou Victor Hugo, son génie illuminé précède ainsi de manière prémonitoire certains dessins et poèmes automatiques des surréalistes.
Sélectionnées parmi les quelque dix mille feuillets légués par l'artiste à sa ville natale,
les œuvres exposées démontrent une nature rebelle exaltée, opposée à tout académisme.
Commissariat: Daniel Marchesseau, directeur conservateur
général du Patrimoine; Jacques de Caso, professeur emeritus, Université de Berkeley, USA. Catalogue: Jacques de Caso, Daniel Marchesseau, Pierre-Jacques Lamblin, Marie-Claude Sabouret, Françoise Baligand, André Bigotte, avant-propos d’Hubert Damisch, Sang d’encre. Théophile Bra 1797-1863. Un illuminé romantique, Paris-Musées, 2007. Pour de plus amples détails, voir sur La Tribune de l'art le
compte rendu de Didier Rykner.
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EXPOSITION:
Juliette Drouet (1806-2006). Mon âme à ton coeur s'est donnée... (1/12/2006)
Paris, Maison de Victor Hugo, du 1er déc. 2006 au 4 mars 2007. Prolongation jusqu'au 18 mars 2007.
Avec quelques mois de retard la maison de Victor Hugo rend un hommage poétique à Juliette Drouet pour célébrer le bicentenaire de sa naissance (10 avril 1806). « En sept séquences se déroule le fil de sa vie, de sa jeunesse
orpheline à ses premières amours, de sa carrière de modèle pour Pradier premier Pygmalion et père de sa fille unique à ses débuts au théâtre, de sa rencontre avec Hugo en 1833 pour la création de Lucrèce Borgia à la révélation du grand Amour. Cinquante ans de passion
et quelque vingt mille lettres d'amour, dont les plus belles sont ici présentées, donnent à Mlle Juliette son plus beau rôle. Refusant la seule illustration biographique, l'exposition tisse un
réseau de correspondances entre lettres ou récits
de Juliette Drouet et de Victor Hugo, poèmes, tableaux, dessins ou objets d'art pour donner aux incarnations de celle qui fut tour à tour la muse, "la prisonnière", "la proscrite du
dévouement" et le dernier ange du foyer. Jeux
de reflets et de résonances, ce subtil mariage de l'écriture
et des arts invoque les aléas d'une passion inséparable des enjeux du romantisme et des contradictions du siècle. » Gérard Pouchain, commissaire scientifique de l'exposition, est l'auteur, avec Robert Sabourin, de Juliette Drouet ou « la dépaysée » (Fayard, 1992). Rappelons qu'on peut suivre en détail l'histoire des relations de
Juliette avec Pradier à travers les trois premiers tomes de la Correspondance du sculpteur
(
Librairie Droz, 1984-). Pour voir le dossier de presse de l'exposition, cliquez ici.
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COLLOQUE: Autour de l'exposition « Dessins de Pradier » à l'Ensba (9/11/2006)
Paris,
École nationale supérieure des beaux-arts,
Cabinet des dessins Jean Bonna, 9 novembre 2006, de
10h00 à 12h00.
Colloque organisé par Emmanuelle Brugerolles, commissaire de l'exposition Dessins de James
Pradier dans la collection de l'Ensba (voir l'actualité ci-dessous), réunissant une vingtaine de conservateurs, collectionneurs, antiquaires et historiens d'art.
Pour voir quelques photos de la rencontre,
cliquez ici.
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EXPOSITION:
Dessins de James Pradier dans la collection de l'Ensba (3/10/2006)
Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, Cabinet des
dessins Jean Bonna, du 3 octobre au 10 novembre
2006 (première partie) et du 13 novembre au 21
décembre 2006 (deuxième partie). Vernissage le 2 octobre 2006 de 11h00 à 19h00. Commissaire: Emmanuelle Brugerolles.
Ce fonds de dessins de Pradier,
exposé ici pour la première fois, constitue l'un des plus
importants corpus aujourd'hui conservé après celui du
Musée d'Art et d'Histoire de Genève et traverse de part en
part la carrière de l'artiste. Proposant une relecture de l'uvre
dessiné, nourrie de recherches récentes, les deux
accrochages rendent compte d'une grande diversité de genres
: aussi bien le paysage (des alentours de Toulon aux vues
romaines) que les sujets mythologiques traduits par le Niobide
blessé, la Bacchante couchée ou Psyché,
en passant par les tentations orientalistes (Odalisque,
Bayadère). L'exposition reflète encore la
variété de la fonction des dessins, témoins de recherches
préparatoires pour la sculpture, quil s'agisse de
commandes publiques monumentales (Renommées de
lArc de Triomphe de lÉtoile, Victoires
du tombeau de Napoléon, figures de la fontaine de l'Esplanade
à Nîmes) ou d'esquisses pour des groupes sculptés ou des
statuettes (Sapho, Nyssia, Homère et
son guide, etc.) ou de copies d'après lantique.
Un dernier aspect, plus original, est dévoilé à travers
des études pour une peinture et un projet de bas-relief. On
y admirera en outre un très beau portrait de Claire
Pradier (ci-contre), dernière acquisition du Cabinet
des amateurs de dessins de l'École des Beaux-Arts.
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EXPOSITION:
F.-F. Lemot. Les uvres officielles du sculpteur et leur histoire secrète (24/6/2005)
Villa Lemot,
Domaine de la Garenne-Lemot,
commune de Gétigné (Loire-Atlantique), du 24
juin au 2 octobre 2005.
Voici, à ma connaissance, la première exposition jamais
consacrée à François-Frédéric Lemot (1771-1827), qui fut le maître
de Pradier à l'École des Beaux-Arts. Organisée pour le
bicentenaire de l'achat du bois de la Garenne à Clisson par
Lemot, elle se propose de faire découvrir « l'histoire
secrète de son uvre, bustes, reliefs allégoriques,
statues équestres, médailles » dans le cadre du grand
domaine « arcadien » qu'il développa sur les bords de la Sèvre
nantaise avec les frères Cacault et l'architecte
néoclassique Mathurin Crucy. Prix de Rome en 1790 (année de
la naissance de Pradier), Lemot a contribué de manière
notoire à l'art officiel dès 1793 et particulièrement à l'art
de la sculpture en bronze au début du XIXe siècle. On connaît de lui le bas-relief du fronton
de la Colonnade du Louvre (1810), la
statue équestre d'Henri IV
sur le terre-plein du Pont-Neuf (1818) et la statue équestre de Louis XIV sur la place Bellecour à Lyon (1825). Mais il fut l'auteur
de bien d'autres travaux qu'on se réjouit de mieux connaître. Pradier lui succéda à l'Institut ainsi qu'à l'École, occupa son
atelier de l'Institut à partir de 1845 (voir la
Correspondance
de Pradier, t. III, p. 73) et sculpta son buste pour l'Institut
en 1850 (Bibliothèque de l'Institut). Rappelons que la
fameuse rencontre entre Pradier et Napoléon aurait eu lieu
dans son atelier lorsque Napoléon vint inspecter l'exécution
du bas-relief de la Colonnade (voir Statues de chair, pp. 65-66).
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EXPOSITION: Félix-Henri Giacomotti. Un Grand Prix de Rome au musée d'Étampes (17/3/2005)
Étampes,
Musée municipal du 17 mars au 31 mai 2005.
Né à Quingey, dans le Doubs,
Félix-Henri Giacomotti (1828-1909) s'initie à la peinture dans l'atelier
d'Édouard Baille à Besançon. En 1846 il s'inscrit à l'École
des Beaux-Arts comme élève de François-Édouard Picot et
remporte en 1854 le premier Prix de Rome. A-t-il eu, pendant
ses premières années à Paris, des contacts avec Pradier,
dont les élèves Henri Chapu, Amédée Doublemard et Charles
Gumery, également lauréats du Prix de Rome, devaient
séjourner en même temps que lui à la Villa Médicis? C'est
probable et le contraire serait surprenant. Il est certain en
tout cas qu'il a entretenu avec John Pradier, le fils du
sculpteur, des relations amicales au moins jusqu'en 1882 (voir Forum: Le peintre Félix-Henri Giacomotti, ami de John Pradier
). Peintre de portraits, d'histoire et de genre, il
obtient diverses commandes de décors pour les églises
parisiennes (Saint-Étienne-du-Mont, Notre-Dames-des-Champs)
et le musée du Luxembourg. Résolument académique et proche
par ses sujets comme par sa technique de son ami William
Bouguereau ou d'Alexandre Cabanel, il reste hostile, comme
eux, aux innovations artistiques, en particulier à l'impressionisme.
Nommé en 1890 conservateur du musée de Besançon et
directeur de l'école de dessin, il est élu membre de l'Institut
en 1895. En 1900 il accepte avec joie la conservation du
musée d'Étampes, ville natale de son épouse. En marge de l'exposition,
sa biographie et son œuvre font l'objet d'une plaquette
éditée par Jérôme Pontarollo (Cahier n° 6 du Lions
Club d'Étampes, 16 p., ill.), qui est également l'auteur
d'un mémoire et d'un
site consacrés à l'artiste. Pour un
compte rendu de l'exposition, voir l'article de Jérôme Montcouquiol
sur la Tribune de l'Art.
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BRÈVE: Collaboration Froment-Meurice, Pradier et Feuchère (12/2/2005)
Voici un peu plus d'un an, en novembre 2003, deux groupes
chryséléphantins de l'orfèvre
F.-D. Froment-Meurice apparaissaient sur la marché de l'art
italien après avoir été perdus de vue pendant près d'un
siècle (Brève du 27/2/2004). Il s'agissait d'une part d'une Toilette
de Vénus exécutée « sur les dessins de Jean-Jacques Feuchère et Froment-Meurice.
Ivoire sculpté par Jean-François Soitoux », et,
d'autre part, d'une Bacchante exécutée « sur
les dessins de Jean-Jacques Pradier et Froment-Meurice.
Sculpté[e] par Jean-Jacques Pradier ». Signés et
datés « Froment-Meurice 1851 », tous deux avaient appartenu à Anatole Demidoff. (...)
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BRÈVE: Le Néoptolème de Pradier à l'exposition « Dieux et Mortels » (10/1/2005)
La récente exposition
Dieux et Mortels
à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (ENSBA), qui se transportera cet automne aux États-Unis, a permis de
découvrir ou de redécouvrir, à proximité des lieux mêmes
où ils ont étudié ou enseignés, bon nombre de
contemporains de Pradier au début de leur carrière
artistique. On y a retrouvé entre autres ses condisciples
David d'Angers, Ramey fils, Rude, Alaux, Cogniet, Pallière,
Antoine Thomas; ses collègues de l'École et de l'Institut,
Ingres, Blondel et Drölling; ses élèves Lequesne, Gumery
et Forgemolle. On a pu y apprécier aussi, exposé pour la
première fois, le beau surmoulage de son Néoptolème empêchant Philoctète de percer Ulysse de ses flèches, moulé sur le plâtre original (...)
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BRÈVE:
John Pradier et la mort de Flaubert (12/12/2004)
On sait le rôle qu'a joué Pradier dans la
vie de Flaubert et comment certaines aventures de sa jeune et
remuante épouse, Louise « Ludovica » d'Arcet,
se sont insinuées dans la trame de
Madame Bovary. Ce que l'on
sait moins ou pas du tout, c'est le fait qu'après le décès
de Pradier en 1852, Louise et son fils Jean-Jacques, dit John
(1836-1912), ont continué à voir et à correspondre avec
Flaubert jusqu'à la fin des années 1870. Ainsi, très affecté par la mort de l'écrivain en 1880,
John a pieusement collé sur deux pages de ses « Cahiers des enfants les articles qu'on lira ci-après. S'ils sont peut-être déjà connus des flaubertiens, il
m'a semblé néanmoins utile de les présenter ici dans leur
matérialité typographique, tels que John les a conservés
et annotés. (...)
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EXPOSITION: De la création à la réalisation, l'enlèvement de Proserpine par Pluton (6/11/2004)
Le Mée-sur-Seine,
Musée Henri Chapu, du 6 novembre 2004 au 2 janvier 2005.
En 1882, le duc d'Aumale, fils du roi Louis-Philippe, souhaite
agrémenter le parc de son château de Chantilly de plusieurs
sculptures. C'est donc au sculpteur méen Henri Chapu (Le
Mée-sur-Seine, 1833 Paris, 1891) que le prince s'adressera.
L'exposition donne à comprendre la génèse de l'uvre,
réunissant correspondances et dessins préparatoires.
Élève de Pradier, Duret et Léon Cogniet, Chapu remporte le
Grand Prix de Rome en 1855. Il consacrera une partie de son
activité à la copie de statues antiques, notamment Spinario
(1858, École des Beaux-Arts de Paris) et le célèbre Mercure inventant le caducée (1862, Musée d'Orsay). Sa Jeanne d'Arc (1872, Musée d'Orsay) est un premier grand succès. Il produira ensuite La Jeunesse (1875, École des Beaux-Arts de Paris) et le gisant de la duchesse d'Orléans (1885, chapelle royale de Dreux) qui sont de parfaits exemples de figures classiques drapées aux
regards inspirés. On lui doit aussi le Monument à
Gustave Flaubert (1890) au jardin du Musée Flaubert et
de lHistoire de la Médecine à Rouen, ainsi qu'une
épée d'honneur en argent et ivoire exécutée pour le duc d'Aumale
avec le sculpteur Chaplain et l'orfèvre Froment-Meurice (1888,
musée Condé, Chantilly). Le Musée Chapu rassemble les
uvres que Chapu avait données depuis 1865 à son
village natal.
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EXPOSITION:
Les statues du pont de la Concorde (6/11/2004)
Paris,
Musée du Louvre, du 6 octobre 2004 au 3 janvier 2005.
Le pont de la Concorde a été orné, lorsqu'il s'appelait le pont
Louis-XVI, de douze statues colossales en marbre
représentant les grands serviteurs de la monarchie
française. En 1836, l'ensemble de la série fut
transporté dans la cour d'honneur du château de Versailles.
En 1930, la décision fut prise de disperser ces statues
à travers toute la France, soit en fonction du lieu de
naissance du « grand homme » qu'elles
représentaient, soit en raison du domaine où il s'était
illustré. Dans le cadre de l'« Objet de la saison »,
une récente acquisition par le musée du Louvre d'un petit
modèle en terre cuite de l'une de ces statues est
présentée: celle de Duquesne réalisée par Henri-Victor
Roguier (1758-après 1830). Cet exemplaire est d'autant plus
intéressant que le grand marbre a été détruit au cours de
la Seconde Guerre mondiale, lors des bombardements de l'École
navale de Brest où il avait été envoyé en 1931. L'uvre
fait donc l'objet d'une présentation qui rappelle l'existence
d'autres témoins de ce décor du pont Louis-XVI, conçu
comme un équivalent monarchique du pont Saint-Ange à Rome.
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EXPOSITION:
European Bronzes from the Quentin Collection (28/9/2004)
New York,
The Frick Collection
du 28 septembre 2004 au 2 janvier
2005.
La collection
Quentin est une collection privée spécialisée dans l'art
de la statuette, du XVe au XVIIIe
siècle. Outre les uvres de maîtres connus tels que
Giambologna, Susini et Hendrick de Keyser, elle comprend de
nombreuses compositions de haute qualité non encore
attribuées. Cette première exposition publique présente
près de quarante uvres, principalement en bronze mais
aussi en terre cuite et en métaux précieux. Catalogue
illustré de 336 pages par Patricia Wengraf and Manfred
Leithe-Jasper. L'exposition fait suite à celle consacrée l'année
dernière à
Willem van Tetrode (c. 15251580): Bronze Sculptures of the Renaissance qui
présenta près de quarante bronzes ainsi qu'un échantillon
de marbres de ce sculpteur néerlandais méconnu travaillant
en Italie. Ses nus héroïques auraient inauguré la passion
des collectionneurs du nord européen pour les petites
uvres en bronze.
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EXPOSITION:
Dieux et mortels. Les thèmes homériques dans les collections de l'ENSBA (21/9/2004)
Paris,
École nationale supérieure des beaux-arts
du 21 septembre au 28 novembre 2004;
Princeton (New Jersey, USA),
Princeton University Art Museum,
du 8 octobre 2005 au 15 janvier 2006;
et New York,
Dahesh Museum of Art
du 11 octobre 2005 au 22 janvier 2006 (en deux parties).
Les collections de l'École des Beaux-Arts (où Pradier
enseigna à partir de 1828) constituaient au XIXe siècle un des grands musées
parisiens de peinture et de sculpture, avec le Louvre et le
Luxembourg. Au cours du XXe
siècle, ces uvres furent peu à peu enlevées au
regard des visiteurs. L'École conserve pourtant des
milliers d'uvres: travaux laissés par les
élèves et les professeurs, dons de lÉtat ou de
particuliers, dépôts effectués par le Musée du Louvre.
Cette manifestation coïncide avec la résurrection des
sculptures de lÉcole, longtemps oubliées dans les
caves et évacuées en 2003, qui font lobjet dune
publication séparée (Emmanuel Schwartz, La sculpture à
l'École des beaux-arts de Paris, éditions ENSBA,
février 2004). Conçue autour des thèmes homériques, l'exposition
propose un large choix de peintures, de sculptures et
d'estampes dans les deux salles du quai Malaquais, mises
en scènes par Benoît Chalandard en treize séquences, parmi
lesquelles les Dieux, Achille, La chute de Troie, Télémaque,
Ithaque, Le rire d'Homère, etc. Elle fournit une
occasion unique de voir ce qui est sans doute le seul
surmoulage existant du bas-relief qui valut à Pradier son
Prix de Rome en 1813. Le plâtre original fut endommagé en
1987 dans l'incendie du Palais du Désarmement à Genève
et n'a pas été montré depuis. Catalogue rédigé par les commissaires de l'exposition, Emmanuel Schwartz et Anne-Marie Garcia, éditions ENSBA, 470 pages. Compte rendu de Didier Rykner dans
La Tribune de l'Art.
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BRÈVE: Les captifs de Martin Desjardins à la place des Victoires (26/8/2004)
Au sujet de la statue équestre de Louis
XIV par Bosio, place des Victoires, récemment restaurée (Brève du 29/3/04),
il convient de rappeler que l'ensemble monumental
réalisé au même emplacement par Martin van den Bogaert,
dit Desjardins (Breda, 1637 Paris, 1694), n'a pas
entièrement disparu. Si la statue pédestre du Roi-Soleil
couronné par une Victoire a effectivement été
détruite en 1792, les quatre grands captifs qui l'entouraient nous sont parvenus intacts. Jugés incongrus avec
l'ère nouvelle de la liberté, ils furent enlevés dès 1790 et
transportés dans la cour du Louvre. Placés ensuite aux
Invalides en 1804, ils furent mis à l'abri en 1939,
attribués au musée du Louvre en 1960 et déposés dans le
parc du château de Sceaux de 1961 à 1992. Avec les quatre
bas-reliefs et les médaillons qui ornaient le piédestal de la statue,
ils occupent aujourd'hui une place d'honneur dans la cour Puget du Louvre. (...)
→ Lire la suite
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EXPOSITION: George Sand, une nature d'artiste (29/6/2004)
Paris, Musée de la vie romantique,
du 29 juin au 28 novembre 2004.
Il est naturel qu'à l'occasion du bicentenaire de sa naissance,
George Sand (1804-1876) soit mise à l'honneur
au Musée de la vie romantique. Créé en 1981 dans le
pavillon et les deux ateliers où le peintre Ary Scheffer la
reçut avec le Tout-Paris des années 1830, le musée expose
en permanence une partie des souvenirs, des uvres d'art
et du mobilier légués à la ville de Paris par sa petite-fille,
Aurore Lauth-Sand. La présente exposition temporaire invoque
les lieux de l'inspiration sandienne et réunit la « famille
d'élection » de l'écrivain: portraits de Liszt, Marie
d'Agoult, Chopin, Musset, Flaubert, etc. Une évocation de
son « musée personnel » rassemble l'avant-garde
picturale qu'elle a défendue: Delacroix, Rousseau, Fromentin,
Corot, etc. Par ailleurs, ses aquarelles exécutées selon la
technique à la dendrite, « formes vagues produites par
le hasard », révèlent un aspect inattendu de son talent.
La sculpture est représentée par Auguste Clésinger, époux
de sa fille Solange, et, curieusement, par une exquise
main
en bronze argenté dite « de George
Sand » et signée Pradier (voir
Projets d'études: Pradier et George Sand au Musée de la vie romantique.
La centaine d'uvres réunies provient des collections
publiques françaises et de collections privées. Catalogue: Éditions Paris-Musées, 196 pages, 170 illustrations couleur. Sur les manifestations du bicentenaire de 2004, voir le site des
Amis de George Sand.
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EXPOSITION:
Ivoires. De l'Orient ancien aux temps modernes
(25/6/2004).
Paris, musée du Louvre, du 25 juin
au 30 août 2004.
« L'ivoire et les autres matières dures d'origine
animale ont été des supports privilégiés de la création
d'uvres d'art. Le musée du Louvre possède dans ce
domaine des chefs-d'uvre qui formeront l'essentiel de l'exposition,
du Proche-Orient ancien à l'Égypte et à Rome. L'Occident
médiéval, le monde de l'Islam et la plupart des
civilisations des cinq continents ont également apprécié
ces matières pour leur beauté et leur qualité et les ont
largement utilisées pour des réalisations religieuses aussi
bien que profanes. » Catalogue: Ivoires,
sous la direction dAnnie Caubet et Danielle Gaborit-Chopin,
Éditions de la Réunion des musées nationaux, 176 pages.
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COLLOQUE:
Jean-Baptiste Wicar (1762-1834) et son temps (24/6/2004)
Lille, Palais
des Beaux-Arts, du jeudi 24 juin au samedi 26 juin 2004.
Colloque sur le peintre néoclassique lillois Jean-Baptiste Wicar
autour du thème « histoire des idées et histoire de l'art,
de la Révolution française à la Restauration », organisé par
le Centre d'Etudes et de Recherches sur les Savoirs, les Arts,
les Techniques, les Économies et les Sociétés (CERSATES)
de l'Université Charles-de-Gaulle, Lille 3. Élève de David, Wicar
fut nommé en 1793 conservateur de la section des antiques au
Museum central des Arts (actuel Musée du Louvre). Il s'installa
définitivement en Italie à partir de 1800 et devint un portraitiste
de réputation européenne. Plusieurs communications proposées
au colloque concernent la sculpture. A signaler en particulier
celle de Jean-Michel Leniaud, Directeur d'études à l'Ecole
Pratique des Hautes Etudes,
relative à deux personnages qui ont joué un rôle non
négligeable dans la carrière de Pradier: « Joachim Le
Breton et Antoine Quatremère de Quincy, Secrétaires
perpétuels de l'Académie des Beaux-Arts: deux
conceptions divergentes du musée. »
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EXPOSITION: Bartholdi: Le Lion (5/6/2004)
Colmar,
Musée Bartholdi
du 5 juin au 5 septembre 2004; Belfort, Tour 46, du
18 septembre 2004 au 2 janvier 2005.
Exposition présentée dans le cadre
des manifestations commémoratives du centenaire du décès
du statuaire Auguste Bartholdi (Colmar, 1834 Paris,
1904). Bartholdi commence sa carrière en 1850 comme
Carrier-Belleuse,
Carpeaux, Chapu ou Falguière et alors que les grands
représentants de lécole romantique disparaissent.
Pour sa génération, Rude et David sont des références,
qui mêlent la puissance de Delacroix et la grandeur
dIngres. On reconnaît à Pradier davoir su
réunir les deux sensibilités, et le Caïn
dEtex a suscité lespoir que cet élève de
Pradier pourrait succéder à son maître. Cest alors
que Bartholdi suit lenseignement de ce même Etex. Il
rejoint ainsi des préoccupations proches de celles dun
petit groupe de sculpteurs appartenant à la postérité de
David: Maindron, Ottin, Rochet, Millet, qui deviennent des
représentants reconnus de la sculpture monumentale
dalors. Deux monuments prodigieux ont assuré à
Bartholdi, dès son vivant, une notoriété considérable, à
proportion de leur gigantisme : La Liberté éclairant le
monde à New York (1886) et le Lion de Belfort
(1880). Le premier commémore LIndependance Day (4
juillet 1776) ; le second, les victimes du siège de Belfort
(3 novembre 1870 13 février 1871). Constitué de
blocs de grès taillés, sculptés et jointoyés au mortier
de ciment, le Lion mesure 11 m. de hauteur et 22 m.
de largeur. La réduction en cuivre repoussé érigée en
1880 à Paris, place Denfert-Rochereau, mesure 3,60 m. de
hauteur et 7,30 m. de largeur. Lexposition colmarienne
réunit quelque 150 objets dart et documents
sculptures, tableaux, dessins, gravures, photographies
issus de collections publiques et privées, qui visualisent
lhistorique du Lion jusquaprès la
Première Guerre mondiale. Lexposition belfortaine
présente, outre ces mêmes objets, quelques souvenirs
personnels ainsi que des dessins originaux de Bartholdi, des
documents sur le siège de Belfort, une sélection de
produits dérivés du Lion et les uvres des
artistes modernes. Catalogue établi par Régis Hueber. Pour d'autres informations sur Bartoldi et son œuvre, voir le site
www.cheminsdememoire.gouv.fr.
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EXPOSITION:
Diane, une figure de légende. Sa présence dans les parcs
et jardins (2/4/2004)
Domaine départemental Garenne-Lemot, 44190 Gétigné (Sèvres nantaise), du 2 avril au 3 octobre 2004. Visites commentées pour individuels, les dimanches, mercredis et jours fériés à 16 h.
« Peintures, sculptures, objets d'art et uvres
musicales invitent à retrouver les multiples
épisodes de lhistoire dune divinité
connue surtout sous limage de Diane chasseresse.
Le regard sensible du photographe Jean-Christophe
Ballot rappelle, lui, lexceptionnelle présence
de Diane dans les parcs et jardins du XVIe
au XVIIIe siècle et s'attarde sur "les Bains de Diane" du parc de la Garenne Lemot. » Ajoutons que cette visite permettra
surtout aux amateurs de Pradier de découvrir le
vaste domaine aménagé par son maître, le sculpteur
François-Frédéric Lemot (1771-1827), que l'on peut
également découvrir en ligne grâce à l'excellent
historique agrémenté d'illustrations et de plans
sur le site
Architecture et culture en Loire-Atlantique.
Catalogue de l'exposition par Marie Richard et Vincent Lecourt,
72 pages, illustrations, Éditions du Conseil Général de Loire-Atlantique. Autre publication en rapport: Diane-Artémis, un mythe contemporain,
photographies de Jean-Christrophe Ballot, texte
d'introduction par Marie Richard, 60 pages, Paris, Editions Créaphis.
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BRÈVE: La statue équestre de Louis XIV par
Bosio, place des Victoires, restaurée (29/3/2004)
Communiqué du Ministère
français de la culture et de la communication, 18 décembre
2003: « Jean-Jacques Aillagon, ministre de la culture
et de la communication, se félicite de l'achèvement de
la restauration de la statue équestre de Louis XIV et des
deux bas-reliefs qui ornent son socle, au centre de la place
des Victoires, à Paris (1er
arrondissement). Cette statue représente le roi Louis
XIV en empereur romain, sur un cheval cabré, et les
bas-reliefs, illustrent le passage du Rhin et l'institution
de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1693. Le
groupe sculpté est l'uvre de François-Joseph
Bosio (1768 1845), sculpteur monégasque, élève de Pajou et premier sculpteur du roi à partir de 1821. (...)
→ Lire la suite
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CONFÉRENCE: Le Crystal Palace à Sydenham (26/3/2004)
London, Dulwich Picture Gallery, Dulwich Village, Gallery Road, vendredi 26 mars 2004. Entrée £15.
Conférence organisée par
The Paul Mellon Centre for Studies in British Art
en liaison avec l'exposition sur le même sujet (voir ci-dessous l'actualité du 4/2/2004). Tel une gigantesque « encyclopédie illustrée, l'intérieur du Crystal Palace à Sydenham était aménagé en une suite de décors architecturaux ou « Courts » destinés à
enseigner au peuple l'histoire de la civilisation et l'histoire
naturelle. La conférence évoquera différents aspects du
contenu du Palace et de ses connotations culturelles. Parmi
les communications annoncées, signalons en particulier: Jan
Piggott, « The Fine Arts Courts at the Crystal
Palace and the Contemporary Response » ; Shelly
Hales, « Re-casting Antiquity: Classics and the
Crystal Palace » ; John Kenworthy-Browne, « The Sculpture ».
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EXPOSITION:
La collection de moulages de Thorvaldsen revisitée (24/3/2004)
Copenhague,
Thorvaldsens Museum,
du 24 mars 2004 au 13 février 2005.
Pour la première fois depuis les
années 1960, cette exposition permet d'apprécier dans son
ensemble l'unique collection de moulages d'après l'antique
rassemblée par Thorvaldsen pendant les quarante années qu'il
a vécu et travaillé à Rome. « Plusieurs centaines »
de moulages y sont présentés, « sans tenir compte de
la chronologie traditionnelle et sans système, en vue de
recréer l'expérience intime qu'on éprouve en entrant dans
l'univers d'un collectionneur privé ». L'exposition
évoque d'autre part l'importance donnée à l'art classique
dans l'enseignement de l'Académie royale des beaux-arts
danoise où Thorvaldsen fit ses études et dont on célèbre
cette année le 250e anniversaire. Une exposition
parallèle autour du thème « Thorvaldsen et l'Antiquité »
illustre l'influence du classicisme sur l'art du sculpteur
danois en juxtaposant un choix de ses uvres aux
moulages. Le musée conserve par ailleurs la presque
totalité de la production de l'artiste dessins,
esquisses, plâtres originaux, marbres ou copies ainsi
qu'une collection importante d'objets d'art antiques et de
peintures.
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BRÈVE: Vente d'un somptueux groupe de Pradier signé Froment-Meurice (27/2/2004)
Ces dernières années
ont vu resurgir un nombre surprenant d'uvres
« perdues » de Pradier, telle sa
Jeune chasseresse
entrée au musée de Quimper en 2002. Voici qu'une
autre, et non des moindres, vient de refaire surface en
Italie le temps d'une vente aux enchères. La somptueuse Bacchante chryséléphantine exécutée en collaboration avec Froment-Meurice n'était guère connue que par une photographie publiée en 1910 par Henri Bouilhet dans son ouvrage sur L'Orfèvrerie française aux XVIIIe et XIXe siècles (...)
→ Lire la suite
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EXPOSITION: Le Crystal Palace à Sydenham (4/2/2004)
Dulwich Picture Gallery,
Gallery Road, Dulwich Village, London, du 4 février
au 18 avril 2004.
L'exposition coïncide avec le 150e
anniversaire de l'inauguration du Crystal Palace à
Sydenham, chef-d'uvre de l'architecte Paxton.
Presque deux fois la taille de la première structure
élevée à Hyde Park pour la Great Exhibition
de 1851, il abrita à l'origine un extraordinaire
jardin d'hiver dont les allées étaient ornées de
sculptures. Parmi celles-ci la présence de La
Toilette d'Atalante de Pradier et de son groupe
de Vénus et l'Amour (exemplaires
probablement en plâtre) est attestée par des
daguerréotypes conservées à la
Guildhall Library de Londres.
Toutes ces sculptures ont dû disparaître
dans l'incendie qui détruisit l'édifice en 1936. L'exposition
vise à situer le Palace dans son contexte social et
culturel à travers un riche ensemble de tableaux
contemporains, de photographies originales, de
gravures et de plâtres.
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EXPOSITION:
Charles Cordier (1827-1905), sculpteur - l'autre et l'ailleurs (3/2/2004)
Paris, musée d'Orsay, du 3 février au 2 mai 2004; Québec,
Musée national des Beaux-Arts de
Québec,
du 10 juin au 6 septembre 2004; New York,
Dahesh Museum of Art,
du 12 octobre 2004 au 9 janvier
2005.
« Charles
Cordier (Cambrai 1827 Alger 1905), élève de
Rude, occupe une place à part dans la sculpture française
de la seconde moitié du XIXe siècle. (...) Faisant sienne
la science ethnographique alors à ses débuts, il se fait
parallèlement remarquer par son utilisation de la
polychromie en sculpture, particulièrement le marbre-onyx d'Algérie.
De ses missions ethnographiques en Algérie, en Grèce et en
Egypte, il rapporte des bustes et des médaillons, portraits
nés de ses rencontres avec les habitants. » L'exposition
regroupe 75 sculptures et une quarantaine de photographies
ethnographiques. Catalogue: Charles Cordier (1827-1905), l'autre et l'ailleurs, Éditions de Martinière, 256 pages, 364 illustrations couleurs, 280 illustrations noir et
blanc. Compte rendu de Didier Rykner sur
La Tribune de l'Art.
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EXPOSITION:
Des statues pour un jardin, une histoire du Domaine de
Sceaux (11/12/2003)
Orangerie du domaine de Sceaux, du 11 décembre 2003 au 6 avril 2004.
Devenu en 1937 Musée de l'Ile-de-France (pendant
régional du musée Carnavalet à Paris), l'actuel château de Sceaux ne date que du XIXe siècle. Le parc, en revanche, est resté, dans ses grandes lignes, fidèle aux dessins de Le Nôtre. En 1793, lorsque le domaine devient bien national, il
restait encore une centaine de sculptures, dues
notamment aux ciseaux de Coysevox et des frères
Marsy. Elles furent dispersées ensuite dans
différents domaines de la région et en Province. L'exposition les replace dans leur environnement naturel par
rapport à quatre thèmes: l'architecture du parc, sa
végétation, ses jeux d'eau et les jeux de lumière
au fil des quatre saisons. Elle invite également les
visiteurs à les découvrir dans le parc. Une
brochure de 64 pages résume l'histoire
du domaine.
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EXPOSITION:
Verrocchio's David Restored: A Renaissance Bronze from the Bargello (22/11/2003)
Atlanta (Géorgie),
High Museum of Art,
du 22 novembre 2003 au 8 février 2004; Washington (D.C.),
National Gallery of Art, du 13 février au 21 mars 2004.
Restauré et nettoyé en 2002-2003, le David
de Verrocchio (ca. 1435-1488), un des grands
chefs-d'uvre
de la Renaissance, est présenté dans le contexte d'autres
uvres de la même époque et, « pour la première
fois depuis 527 ans », avec la tête de Goliath placée
dans sa position originale. Catalogue établi par
David Alan Brown et al, Atlanta High Museum of Art et Giunti
Editore, 96 pages, 90 illustrations. Une
exploration interactive
en ligne propose, entre autres chapitres intéressants sur l'artiste et son uvre, une explication du procédé de la fonte à cire perdue, à mettre en rapport avec l'extraordinaire vidéo
Casting Bronzes
sur le site du musée Getty.
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EXPOSITION:
Antonio Canova (22/11/2003)
Museo Civico, Bassano del Grappa, et Gypsothèque de
Possagno, du 22 novembre 2003 au 12 avril 2004.
Cette première grande rétrospective
Canova présente environ 400 uvres, dont plus
de 30 marbres, une centaine de dessins et 200 autres
uvres incluant plâtres, peintures, lettres et
journaux de voyage ainsi qu'une importante sélection
de portraits de l'artiste, de ses clients et des
théoriciens du néoclassicisme. L'exposition culmine
à Possagno, ville natale du sculpteur, dans le grand
temple qu'il dessina lui-même et dans lequel il est
enterré. Le
musée de l'Ermitage a prêté pour l'occasion
sept de ses marbres canoviens, dont le monumental
buste du Génie de la Mort.
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EXPOSITION:
Porphyre. La pierre pourpre, des Ptolémées aux Bonaparte (21/11/2003)
Paris, musée du Louvre, du 21 novembre 2003 au 16 février 2004.
« De l'époque hellénistique à la fin du XVIIIe siècle, le porphyre occupe une place à part parmi les matériaux destinés à l'architecture ou à la sculpture. Son extraordinaire dureté, qui en rend le travail très difficile, le monopole impérial de son
exploitation et, surtout, la couleur pourpre dont il tire son
nom lui confèrent un caractère précieux et symbolique
remarquable. Des statues colossales de la collection
Borghèse à l'Aigle de Suger (ci-contre), cette
exposition réunit également bustes et vases, permettant
notamment de mieux comprendre l'histoire de ces uvres,
souvent difficiles à dater. » Catalogue établi
sous la direction de Philippe Malgouyres, Éditions de la
Réunion des musées nationaux, 208 p., 180 illustrations.
Compte rendu par Didier Rykner sur
LaTribune de l'Art.
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EXPOSITION: Aug.
Saint-Gaudens (1848-1907): Amercain Sculptor of the Gilded
Age (20/11/2003)
Allentown (Pennsylvanie), Allentown Art Museum, du 20 novembre 2003 au 18 janvier
2004; Rochester (New York), Memorial Art
Gallery of the University of Rochester, du 15 février au 11 avril 2004;
Pittsburgh (Pennsylvanie), The Frick Art and Historical Center, du 6 mai au 4 juillet 2004; Athens
(Géorgie), Georgia Museum
of Art, du 29
juillet au 26 septembre 2004; Montgomery (Alabama), Montgomery Museum of Fine Arts, du 21 octobre 2004 au 2 janvier
2005; Northampton (Massachusetts), Smith College Museum of Art, du 26 janvier au 20 mars 2005;
Wichita (Kansas), Wichita Art Museum, du 5 avril au 12 juin 2005. Utica (New York), Munson-Williams-Proctor
Museum of Art, du 24 septembre au 27 novembre 2005. L'exposition a été présentée également dans de nombreux autres musées.
Appelé parfois le « Michel-Ange américain »,
ce sculpteur d'origine irlandaise, formé à Paris, a
largement contribué à revitaliser et à populariser la
sculpture américaine dans les dernières décennies du XIXe siècle. Ses grands monuments civiques ont aidé le pays à
se refaire une identité après les déchirements de la
guerre civile. Cette première exposition itinérante
présente 68 uvres sculptures, bas-reliefs,
camées et monnaies mettant l'accent sur sept des
projets majeurs du sculpteur, dont la gracieuse Diane (ci-contre) exécutée pour le Madison Square Garden à New York.
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EXPOSITION:
Comic Art: the Paris Salon in Caricature (18/11/2003)
Los Angeles,
J. Paul Getty Museum,
du 18 novembre 2003 au 15 février 2004.
L'exposition la première de son genre aux États-Unis présente environ 70 uvres choisies dans une
collection de plus de 900 caraicatures françaises acquise
par le Getty Research Institute en 1993. Les liens entres les uvres exposées et les tableaux ou sculptures appartenant au musée sont mis en évidence. Des
photographies du Salon par Gustave Le Gray et d'autres
photographes, des journaux satiriques de la période, d'autres
matériaux encore provenant des collection du Research
Institute, complètent l'exposition, qui couvre les années 1830-1900. (Ci-contre: Honoré Daumier, « Un
jour où l'on ne paye pas. Vingt-cinq degrées de
chaleur », paru dans Le Charivari du 17 mai 1852.
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EXPOSITION: Jean-Antoine Houdon (1741-1828) : sculpteur des Lumières (4/11/2003)
Los Angeles,
J. Paul Getty Museum,
du 4 novembre 2003 au 25
janvier 2004; Versailles,
Musée National du Château, du 2 mars au 30 mai 2004.
L'exposition rassemble plus de 70 sculptures de
Houdon, dont ses bustes les plus célèbres ainsi que
plusieurs uvres à sujets allégoriques tels Le
Baiser donné (ci-contre) et La Frileuse. Le site du J. Paul Getty Museum propose un excellent
survol de l'exposition, accompagné de
nombreuses images interactives (on peut « tourner » certains bustes sur 360°) et
d'une présentation audio du fameux tableau de Boilly représentant Houdon dans son atelier. Le tout est complété
par un important dossier de presse. Catalogue: Jean-Antoine Houdon: Sculptor of the Enlightenment établi par Anne L. Poulet, University of Chicago Press et National Gallery of Art, Washington, 384 pages. Version française: Houdon,sculpteur des Lumières, Éditions de la Réunion des musées nationaux, 400 pages. Compte rendu de l'exposition de Versailles par Stéphane Guégan sur
La Tribune de l'Art. Une conférence autour de
l'exposition est organisée au Château de Versailles le 27
et le 28 mai 2004.
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PUBLICATION:
Un combat pour la sculpture: Louis Courajod,
historien d'art et conservateur
Coll. « Rencontres de l'École du Louvre », 2004, 302 pages, ill (+ cahier couleur). En vente à la Documentation
française et à la Librairie du Louvre.
« Le centenaire de la mort de Louis Courajod (1841-1896) fut l'occasion de réunir conservateurs (enseignants à l'École du Louvre) et élèves de quatrième année, pour une journée
d'étude consacrée à l'historien d'art, conservateur et professeur à l'École du Louvre. Mais par-delà la personnalité et l'action de Louis Courajod,sans oublier ses prédécesseurs et ses successeurs, c'est une histoire du musée du Louvre que nous
livre cet ouvrage. L'histoire d'une collection, d'une discipline, d'une muséologie qui n'a pas encore de nom, l'histoire des conservateurs, et plus généralement d'une profession en devenir qui, parallèlement à l'histoire des courants esthétiques et philosophiques, prend désormais place au sein de la nouvelle histoire de l'histoire de l'art qui commence à s'imposer. » La publication présente dix interventions, dont une « Brève histoire du département des sculptures du musée
du Louvre » par Geneviève Bresc-Bautier, ainsi qu'une
Bibliographie de Louis Courajod et une Bibliographie générale.
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COLLOQUE: La sculpture en terre cuite en Europe, 1740-1840 (20/10/2003)
Paris, École du Louvre, les 20 et 21 octobre 2003.
Colloque international axé sur la restauration des terres cuites et les techniques de modelage, organisé sous la direction de Guilhem Scherf en liaison avec l'exposition
L'esprit créateur de Pigalle à Canova. Terres cuites européennes 1740-1840 (voir ci-dessous).
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EXPOSITION:
L'esprit créateur de Pigalle à Canova. Terres cuites
européennes 1740-1840 (19/9/2003)
Paris, musée du Louvre,
du 19 septembre 2003 au 5 janvier 2004; New York,
Metropolitain Museum of Art, du 28 janvier au 28
avril 2004; Stockholm, Nationalmuseum, du 12 mai 2004
au 29 août 2004 (sous une forme réduite, centrée
autour de la figure de Sergel).
L'exposition complète rassemble plus de 130 terres cuites d'une beauté et d'un intérêt exceptionnels, esquisses, modèles
préparatoires ou uvres autonomes de Pigalle,
Houdon, Pajou, Clodion, Dannecker, Schadow, Sergel,
Godecharle, Stouf, Thorvaldsen, Canova... On est en
plein cur du néoclassicisme. La génération
romantique est à peu près absente, hors l'exception
notable de David d'Angers. Aucune uvre de
Pradier n'est inclue, mais ses terres cuites sont
rares. Catalogue établi sous la direction de James David
Draper et Guilhem Scherf, avec Magnus Olausson et Bernhard Maaz, Éditions de la Réunion des musées nationaux, 336 pages. Compte rendu de Didier Rykner et entretien avec Guilhem Scherf sur
La Tribune de l'Art.
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EXPOSITION:
Tanagra. Mythe et archéologie (19/9/2003)
Paris, musée du Louvre, du 19 septembre 2003 au 5 janvier 2004; Canada,
Musée des Beaux-Arts de Montréal,
du 5 février au 9 mai 2004.
« Les "Tanagras" tirent leur nom d'une ancienne
cité de Béotie (Grèce), dont la nécropole fut
fortuitement découverte au début des années 1870.
Ces figurines en terre cuite devinrent rapidement
objets de convoitise et reflets des rivalités entre
grands musées ou particuliers, allant jusqu'à
susciter la production de nombreux faux, tout en
demeurant une source d'inspiration mythique pour
plusieurs générations d'artistes. »
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EXPOSITION:
Statue of an Emperor: A Conservation Partnership
Los Angeles, J. Paul Getty Museum,
jusqu'au 12 septembre 2004.
Exposition didactique relatant la
conservation d'une statue antique de l'empereur Marcus
Aurelius. Le but de ce projet, entrepris en 1998 en
collaboration avec le musée Pergamon de Berlin, dépositaire
de la statue, était de stabiliser l'uvre, dont les
joints menaçaient de se défaire. Composée de quelque 40
fragments, certains originaux, d'autres rapportés aux XVIIIe et XIXe siècles, la statue a été complètement
désassemblée, nettoyée et réassemblée dans les
laboratoires du Getty. Une
vidéo
fascinante, accessible en ligne sur
le site du musée, montre les étapes du processus et les
techniques utilisées. L'exposition met en relief l'évolution
des méthodes de restauration et de conservation depuis le
XVIIIe siècle jusqu'à nos jours.
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EXPOSITION:
Maestà di Roma: Da Napoleone all'Unitità d'Italia (8/3/2003)
Dans le cadre de cette expostion tripartite et à
l'occasion du bicentenaire de la
Villa Médicis, l'Académie de France à Rome a organisé du 8 mars au 29 juin 2003 une exposition sur les artistes français à Rome au XIXe siècle. Curieusement, aucune uvre de Pradier n'y a été présentée. Voir sur
La Tribune de l'Art
le compte-rendu de Didier Rykner et son entretien avec Olivier Bonfait, commissaire général de l'exposition de la Villa Médicis.
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EXPOSITION:
Trésors d'argent: Les Froment-Meurice, orfèvres romantiques parisiens (4/2/2003)
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EXPOSITION: Un témoin de l'histoire: la statue équestre du Duc d'Orléans à Paris et à Alger
Château d'Eu (Seine-Maritime),
Musée Louis-Philippe
Dans le cadre de « l'Année de l'Algérie en France » (2003), le Musée Louis-Philippe a consacré une intéressante
exposition à la statue équestre du duc d'Orléans
exécutée par Marochetti en 1842-1845 et fondue en deux
exemplaires, l'un pour Paris (actuellement au château d'Eu)
et l'autre pour Alger (actuellement à Neuilly). Le site Web
de la ville d'Eu en donne un aperçu général, avec un
historique de la statue et de ses deux bas-reliefs. Pradier
avait brigué avec acharnement la commande de cette
uvre. Une importante lettre inédite à ce sujet,
adressée au roi Louis-Philippe, sera publiée dans le 5e volume
de sa Correspondance.
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PUBLICATION:
« A New Formula for High Art » : The Genesis
and Reception of Marcello's Pythia
par Caterina Y. Pierre, dans Nineteenth-Century
Art Worldwide. A Journal of Nineteenth-Century Visual Culture, Vol. 2, Issue 3, Autumn 2003.
Sur la réception critique des femmes sculpteurs à
travers une analyse de l'histoire de la Pythia de
Marcello (la duchesse Castiglione-Colonna, 1836-1879), une
statue symboliste installée depuis 1875 dans l'Opéra de
Charles Garnier.
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PUBLICATION: Pradier intime: bijoux et camées
par Michèle Heuzé, dans
L'Estampille / L'Objet d'art, N° 380, mai 2003, p. 70-80.
Si vous n'avez pas encore lu cet article, courez vite le
demander chez votre libraire ou commandez-le en ligne sur le
site de L'Estampille / L'Objet d'art. Faisant
uvre de pionnier, l'auteur apporte des révélations
fascinantes sur un aspect de l'art de Pradier qui n'a jamais
fait l'objet d'une étude. Richement illustré, véritable
modèle du genre, c'est l'un des textes les plus importants
qui ait été consacré au sculpteur depuis belle lurette. A
lire absolument aussi, du même auteur,
Les Froment-Meurice:
le génie d'une dynastie d'orfèvres , dans L'Estampille / L'Objet d'art, N° 378, mars 2003, p. 38-47.
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PUBLICATION:
Canova. Psyché ranimée par le baiser de l'Amour
par Isabelle Leroy-Jay Lemaistre. Paris, coédition Réunion des musées nationaux / musée du Louvre, 2003, coll. Solo (26), 64 pages, diffusion Seuil.
Commandé par un mécène anglais, acquis par Murat, racheté par Napoléon en 1808, ce célèbre groupe de Canova a séduit de tous temps amateurs, artistes et écrivains. L'histoire du groupe est retracée en détail, depuis l'exécution des premières
esquisses en 1787 jusqu'à l'entrée définitive du marbre au
Louvre en 1822. De nombreux dessins, gravures et
photographies, tant du groupe lui-même que d'autres
uvres en rapport, illustrent abondamment les étapes de
sa création, ses sources et sa grande popularité auprès du
public.
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PUBLICATION: La Tache aveugle: Essai sur les relations de la peinture et de la sculpture...
...à l'âge moderne, par Jacqueline Lichtenstein. Collection NRF Essais,
Gallimard, 2003, 276 pages + 16 p. hors texte, 24 ill.
« Est-ce parce que sa part d'effort physique assimile la sculpture à un travail mécanique, à
"un travail d'esclave" pour qui songe au statut
social du sculpteur à l'époque antique, qu'elle fut
longtemps considérée comme un genre inférieur à la
peinture? Retour sur l'histoire d'une perception, celle de l'écart
entre le pinceau et le burin. » Jacqueline
Lichtenstein enseigne l'esthétique dans le département de
philosophie à Paris-X-Nanterre.
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PUBLICATION: Les mariages de M. Pilon
par Aimé Vingtrinier.
M. Gilbert Gardes, à qui nous devons la découverte de deux lettres inédites de Pradier relatives au monument Kléber à Strasbourg (lire ici même notre étude
Une esquisse pour la statue de Kléber à Strasbourg),
annonce la publication par ses soins de ce surprenant roman inédit de l'humaniste lyonnais
Aimé Vingtrinier (1812-1903), dont le sujet est « la statuomanie et ses ravages sur le plan social ». M. Gardes prépare en même temps la publication d'un biomémoire du
même personnage sous le titre: Aimé Vingtrinier et son temps. Les deux livres sont annoncés aux
Éditions Bellier, Lyon. Gilbert Gardes est l'auteur de
nombreux ouvrages sur les monuments français. Il prépare
actuellement un essai sur la Mémoire sculptée de Strasbourg et s'occupe de l'association
internationale Mémoire sculptée pour l'étude, la protection et la valorisation du patrimoine monumental sculpté.
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PUBLICATION: Objets retrouvés
par Niel McWilliam, dans Art History, vol. 10, Number 1, March 1987, p. 109-120.
Un texte publié il y a dix-sept
ans n'est peut-être pas d'actualité mais je tiens
néanmoins à le signaler car il s'agit d'un article
important dont je n'ai eu connaissance que tout récemment.
Professeur à l'Université de Warwick, Niel McWilliam
propose une réflexion synthétique sur quatre événéments
presque simultanés et étroitement liés: la grande
rétrospective Pradier, Statues de chair,
présentée à Genève et à Paris en 1985-1986; l'exposition
La sculpture française au XIXe siècle présentée à Paris en 1986; la publication en 1984 des deux premiers volumes de la Correspondance de Pradier; enfin, la publication en 1985 du catalogue de la Galerie David d'Angers par Vivienne Huchard. On doit plus récemment au professeur McWilliam une étude sur le sculpteur Jean Baffier, peu connu jusqu'ici, intéressant tant pour les monuments qu'il a laissés que pour son activité culturelle et politique:
Monumental
Intolerance: Jean Baffier, a Nationalist Sculptor in Fin-de-Siècle
France, Penn State University Press, 2000. Il prépare actuellement une étude sur le nationalisme et les arts visuels de la période 1870-1914.
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EXPOSITION: Le Néoclassicisme en France
Minneapolis, Dallas, Montpellier.
Ce projet d'exposition n'a pas abouti et semble avoir été abandonné. Il se proposait d'explorer à travers les collections des musées
FRAME
la création artistique durant les dernières décennies de l'Ancien Régime jusqu'au lendemain de l'Empire. Une section majeure
devait être consacrée à la peinture d'histoire - sommet de la
hiérarchie académique - qui connaît alors de profonds
bouleversements grâce notamment à l'esprit réformateur du surintendant des Bâtiments, le comte d'Angiviller. Une
soixantaine de tableaux, quelques sculptures et plusieurs
dizaines de dessins souvent inédits ou rarement montrés
auraient été présentées. Parmi les peintres exposés qui ont influencé Pradier, le baron Gérard aurait été représenté par plusieurs tableaux, dont Flore caressée par Zéphyr
(ci-contre). Commissaire: Michel Hilaire, Directeur du musée Fabre, Montpellier.
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EXPOSITION:
Le voyage en Italie de Jules Cloquet
Exposition virtuelle d'un carnet de notes inédit du chirurgien Jules Cloquet (1790-1883), relatant au jour le jour son voyage en Italie d'avril à juin 1837. Présentée sur le site de la
Bibliothèque interuniversitaire Santé
de Paris.
Les historiens d'art s'attarderont
avec intérêt sur les descriptions des musées, monuments et
ateliers (dont ceux de Bartolini à Florence et de
Thorvaldsen à Rome) visités par Cloquet. De nombreux
dessins (228 exactement) illustrent le récit et sont tous
reproduits. Fils d'un professeur de dessin, Jules Cloquet a
commencé ses études de médecine à Rouen où il a suivi l'enseignement
du père de Gustave Flaubert. Il a été par la suite le
professeur d'Achile Flaubert, frère aîné de Gustave, qu'il
a emmené en Écosse en 1835. Le jeune Gustave lui sera
confié également, en 1840, pour un voyage dans les
Pyrénées et en Corse. Ayant épousé en premières noces
une cousine de Louise Pradier, Juliette Lebreton, il était
très lié avec Pradier, qui décora de fresques et de
sculptures sa villa de Lamalgue, près de Toulon (voir la Correspondance
de Pradier, t. III, p. 84, note 9). La
transcription intégrale du manuscrit est accompagnée d'un
fac-similé numérisé, de nombreuses notes, d'index, de
cartes et de plans ainsi que d'une biographie et d'une
bibliographie de Cloquet. L'excellente qualité de cette
présentation pourrait servir de modèle à la publication en
ligne d'autres inédits du même genre. On songe, par exemple,
aux Cahiers des enfants de John Pradier, le fils du
sculpteur, dans lesquels Jules Cloquet se rencontre à de nombreuses reprises.
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A voir aussi :
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