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Douglas Siler (15/2/2010)
Courriel adressé à Jessica Volet, commissaire de l'exposition « Les Duval Le Camus peintres de père en fils »: Je viens de lire sur le site de La Tribune de l’Art votre annonce du 26 février 2009 concernant l’expo Duval Le Camus. Je vous signale à tout hasard – mais c’est probablement trop tard – une allusion au fils, Jules Alexandre, dans mon édition de la Correspondance de James Pradier (t. II, p. 233). Il s’agit d’une lettre adressée par Pradier à son épouse Louise Pradier le 23 septembre 1841. En route pour Rome, où il va passer plusieurs mois, il vient de débarquer à Livourne après une traversée orageuse. Voici les quelques lignes de cette lettre qui pourraient vous intéresser:
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[…] Il semblait que la mer devait rester tranquille, mais plus nous prenions le large, plus le vent fraîchissait. J'étais avec Guillaume, sans aucune autre connaissance. On sonna bientôt le souper. J'essayai de descendre et de manger, mais déjà je commençais à éprouver les symptômes du mal de mer. Je laissais donc le reste du souper et m’en fus sur le pont, cherchant à respirer de l’air. Mais ce fut en vain et je me jetai au pied du grand mât, près la cheminée. Je m’étendis, et voilà ma position jusqu’au dernier moment où je laissai le vapeur […]. Le lendemain du départ, après cette mauvaise nuit passée, le vent fut plus fort et les maux plus douloureux. […] En effet, après quelques heures d’orage, éclairs, tonnerres, accompagnés d’une pluie à seaux, le bateau fut de nouveau obligé d’arrêter. Cependant je ne reçus pas tout cela sur le dos, quoique cela me fût bien égal: un jeune officier qui apprit mon nom et qui est ami de Duval Camus fils, eut tous les égards possibles et me fit donner un matelas et me mit à l’abri. Je n’en ai pas bougé depuis. […]
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C’est peu de chose mais ce texte semble impliquer que Pradier et son épouse connaissaient Duval Le Camus fils ou son père, Pierre, ou bien tous les deux. Auriez-vous rencontré au cours de vos recherches d’autres traces d’éventuelles relations entre eux? A noter que Pradier, né en 1790, est l’exact contemporain de Pierre et que, comme lui, il a exposé pour la première fois au Salon en 1819.
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Jessica Volet (16/2/2010)
Merci pour votre communication du courrier de Pradier à son épouse. Il n’est jamais trop tard pour recevoir des nouvelles des Duval Le Camus, même si je viens de terminer les biographies père et fils. Nous envisageons plus tard de rédiger un catalogue raisonné. Il me semble que j’ai vu un dessin, à l’École des Beaux-Arts, représentant Pradier par Pierre Duval, mais il faut que je vérifie cette information. L’exposition aura lieu du 8 avril au 4 juillet 2010 au musée des Avelines, 60, rue Gounod à Saint-Cloud. Faites-moi signe si vous pensez venir voir cette rétrospective. Je garde précieusement votre information.
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Jessica Volet (13/7/2011)
Il s’avère que la Bibliothèque Nationale conserve, au département des Estampes, dans un recueil, des lithographies et des gravures réalisées d’après les tableaux de Pierre Duval Le Camus. Or, dans ce recueil se trouve un portrait pour lequel nous n’avons pas d’indication mais qui semble représenter James Pradier:
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Il s'agit d'une gravure sur aquatinte de Dien arrivée à la BN par don de Jules-Alexandre Duval Le Camus en 1864. La légende à gauche se lit Duval Le Camus pinxt.
Vous serait-il possible de regarder si ce personnage est bien le sculpteur? Toute information est importante pour la rédaction des catalogues raisonnés des œuvres des deux artistes. Nous y travaillons avec J. Foucart, conservateur général honoraire des musées nationaux. Ils seront publiés dans la Revue de la Société de L’Histoire de l’Art Français.
Par ailleurs, vous qui êtes le spécialiste de Pradier, connaissez-vous ses descendants?
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Douglas Siler (1/1/2012)
Je suis désolé de vous avoir fait attendre si longtemps. La réfection du Forum Pradier ne m'a pas laissé le loisir de comparer le personnage dans le tableau de Duval Le Camus avec les portraits connus de Pradier (une quarantaine, peut-être). A première vue, cependant, il ne me semble pas que ce portrait représente le sculpteur. Pour une chose, il portait les cheveux jusqu’aux épaules et avait une barbe en collier ou une barbichette. Si vous n’êtes pas trop pressée, je vous demanderai de patienter jusqu’à ce que la nouvelle version du Forum Pradier soit lancée pour que j'aie le temps d'étudier cette question de près.
Connaissant bien les descendants de Pradier et leurs archives, je crois ne pas me tromper en vous disant qu’ils ne possèdent rien qui se rapporte aux Duval Le Camus. Je leur trasmettrai tout de même vos coordonnées, au cas où…
J'ai lu avec intérêt sur La Tribune de l'Art l'article de Didier Rykner sur votre exposition. A titre de renseignement, les lecteurs du présent forum peuvent cliquer ici pour lire l'appel que vous avez diffusé sur le même site à propos du catalogue raisonné que vous préparez avec le concours de Jacques Foucart.
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xxx (U.K., 25/12/2012)
I thought you might like to see this lithograph of Pradier by Hébert that I've mounted in a bronze frame.
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Douglas Siler (3/1/2013)
Many thanks for the photo of your lithograph with its unique bronze frame. It may have been inspired by the oil portrait shown by Jean-Baptiste Guignet at the 1848 Salon and engraved by Masson:
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According to a biographical note on the site Les Attamanes, Jules Hébert (Geneva 1812-1897) studied under Jean-Léonard Lugardon and Ingres and taught drawing at the School of Fine Arts in Geneva from 1839 to 1886. A number of his works belong to Geneva's Musée d'art et d'histoire. For further details on the lithograph, see my annoucement of the e-bay sale ending 1 Nov. 2012.
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Philippe Gas (Saint-Étienne, 7/1/2013)
Je pense être en possession d'un portrait photographique représentant James Pradier. Je ne sais comment le faire authentifier. De plus je ne sais pas télécharger les images. Pouvez-vous m'aider?
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Douglas Siler (7/1/2013)
Votre photograhie est-elle une photographie ancienne (daguerréotype) de James Pradier ou la photographie d’un portrait peint ou d’une gravure? Sans l’avoir vue je ne peux malheuseuement pas juger de son authenticité. Ne pourriez-vous pas demander à un ami ou à un magasin de vous aider à la scanner? Vous obtiendriez ainsi un fichier que vous pourriez facilement envoyer par e-mail. Sinon je vous serai très obligé de m’en envoyer une bonne photocopie par la poste.
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Philippe Gas (8/1/2013)
Je vous envoie par la poste une bonne photocopie recto-verso de la photographie, espérant ne pas décevoir vos attentes. Qu'en pensez-vous? James Pradier dans sa jeunesse? Pouvez-vous me répondre pour m'ôter du doute?
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Douglas Siler (13/1/2013)
J’ai bien reçu la photocopie recto-verso de votre photographie, merci ! La voilà scannée et légèrement retouchée:
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Malheureusement j’ai tendance à penser qu’il ne s’agit pas de James Pradier. A ne tenir compte que des annotations au dos, la photo aurait été prise en 1864, douze ans après sa mort, et à Madras, en Inde, où il n’est jamais allé. Le costume du personnage me semble aussi être plus tardif. Et s’il est vrai qu’il y a une forte ressemblance avec le portrait dessiné en 1838 par Alophe, les yeux, la coupe de la barbe et la forme de la tête sont différents:
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Par ailleurs, connaissant la personnalité du sculpteur, cela m’étonnerait qu’il eût posé d’une manière si conventionnelle, l’expression vide et les bras croisés. Mais vous avez peut-être d’autres raisons, d’autres indices, pour croire qu’il s’agit de lui?
Si la photo provient d’une autre collection à Saint-Étienne, il y a une lointaine possibilité qu’elle représente son neveu Louis-Paul-Ernest Pradier-Fodéré (éminent professeur de droit à Paris et premier doyen de la Faculté de Droit à Lima, au Pérou), né en 1827 à Strasbourg et décédé en 1904 à Saint-Étienne. Ou bien, le fils de ce dernier, Marie-Camille-Adrien Pradier-Fodéré, magistrat à Saint-Étienne, né à Paris en 1854 et mort à Sain-Étienne en 1935. J’ignore s’il existe encore des descendants de cette famille dans votre ville.
Avez-vous eu l’occasion de montrer votre photographie à un historien de la photographie? Sans l’être moi-même j’ai l’impression qu’elle est d’un type et d’un format qui sont postérieurs à la mort du sculpteur.
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Philippe Gas (14/1/2013)
Je pense, peut-être à tort, être un collatéral de Jean-Jacques Pradier. J'ai acheté cette photographie à la Foire à la Photographie à Bièvres, il y a quelques années. Peut-être est-elle une copie d'après un daguerréotype plus ancien, d'où l'annotation. La photo date du début du Second Empire, le papier est brillant et ce n'est pas un papier albuminé. La photo pose mystère.
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Douglas Siler (14/1/2013)
Merci pour ces précisions. J’aimerais toutefois savoir pour quelles raisons exactement vous pensez que cette photographie représente le sculpteur Pradier. S’il s’agit d’une copie d’un daguerréotype plus ancien et si cette copie date du début du Second Empire (qui va du 2 décembre 1852 au 4 septembre 1870), je ne vois pas comment il faut comprendre l’annotation « Madras avril 1864 ». Ne serait-ce pas, logiquement, le lieu et la date où la photo originale a été prise ?
Puis-je vous demander aussi pourquoi vous pensez être un collatéral du sculpteur? Pouvez-vous vous situer par rapport aux membres de sa famille qui figurent sur son arbre généalogique ?
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Philippe Gas (14/1/2013)
Je suis né à Saint-Étienne, mon arrière-grand-père Théophile Pradier à la fin du XIXe siècle et au XXe vécut à Saint-Étienne. Mon grand-père Louis Pradier disait que nous descendions de James Pradier, je n'en sais pas plus. Je serais tout simplement heureux de posséder une photographie, témoignage fort, de mon pseudo ancêtre.
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Douglas Siler (15/1/2013)
Je suis toujours curieux de savoir pourquoi vous pensez que votre phtographie peut être une photo du sculpteur. Le marchand à qui vous l’avez acheté aurait-il émis cette hypothèse? Mais alors, je le répète, comment interpréter l’annotation au dos? S’il s’agit d’une copie d’un daguerréotype plus ancien, ce serait tout de même étonnant qu'elle ait été réalisée ou retrouvée en Inde en 1864!
En ce qui concerne votre éventuelle parenté avec James Pradier, je ne crois pas, hélas, que votre grand-père, Louis, ou votre arrière-grand-père, Théophile, soient ses descendants directs. Son fils unique qui s'appelait, comme lui, Jean-Jacques, mais qu’on appelait familièrement « John », a eu trois fils parmi lesquels seul le dernier, James-Ludovic-Carle, né et mort à Paris, 1877-1936, a eu des enfants: quatre filles – Odette, Andrée, Jeanne et Marguerite – et un fils, lui aussi prénommé Jean-Jacques. Je les ai tous bien connus à Paris, sauf Andrée, qui est morte en 1942.
Il faut alors chercher parmi les descendants des quatre frères de Pradier.
Sur l’ainé, Léonard-Germain, né à Genève en 1781, on n’a aucune information à part son acte de baptême. Il est probablement mort en bas âge.
Charles-Simon, né à Genève en 1783, mort à Paris en 1847, graveur, a eu deux filles et un fils. Celui-ci, prénommé Eugène-Théodore, est né à Paris en 1814 et mort célibataire à Paris en 1832, sans enfants.
Vient ensuite le troisième frère du sculpteur, Antoine-Jean-David, peintre, né à Genève en 1788, mort à Paris en 1835. Son unique enfant, le célèbre professeur de Droit Louis-Paul-Ernest Pradier-Fodéré, né à Strasbourg en 1827, mort à Saint-Étienne en 1904, a eu un fils, Marie-Camille-Adrien Pradier-Fodéré, magistrat à Saint-Étienne, né à Paris en 1854 et mort à Saint-Étienne en 1935.
Le dernier frère du sculpteur, Christian, né à Genève en 1794, mort à Paris en 1831, peintre, ne s’est pas marié et n’a pas eu d’enfants.
Ainsi, je ne vois pas trop bien comment rattacher votre famille à l’arbre généalogique du sculpteur, à moins que votre grand-père Louis ou votre arrière-grand-père Théophile ne descendent du magistrat Marie-Camille-Adrien Pradier-Fodéré. Mais j’ignore s’il a eu une descendance mâle. Je sais seulement qu’il a eu une fille, Émilie-Camille-Marie-Emilina, qui est née à Paris en 1882.
Sinon il faudrait chercher une affiliation plus lointaine, parmi les descendants des ancêtres français du sculpteur, originaires de Saint-Ambroix, dans le Gard. Mais s’il y en a, on n’est renseigné que sur son cousin Daniel-Marc Pradier, né à Genève en 1788, mort à Paris en 1854, qui n’a eu que trois filles dont les descendants n’ont évidemment pas porté le nom Pradier.
Mais quand j'y pense, il est tout de même possible – on ne sait jamais – que votre arrière-grand-père Théophile ait été apparenté au sculpteur non pas par son père, qui a pu appartenir à quelque autre famille Pradier, mais par sa mère. C’est-à-dire que sa mère, sans porter elle-même le nom Pradier, a pu être la descendante d’une fille d’un des frères du sculpteur. Son frère Charles-Simon a eu deux filles, Madeleine-Rosalie, née à Paris en 1819, et Renée-Victorine-Marie, née à Paris en 1820. La première s’est mariée en 1843 avec Félix SOKOLOWSKI, à qui elle a donné deux fils, Eugène-Félix, né en 1844, et Georges-Henri, né en 1846. La deuxième s’est mariée en 1847 avec Hector-Louis-Léonce CHAUSSIER, à qui elle a donné deux filles, Marie-Antoinette, née en 1850, et Marie-Berthe, née en 1854. J’ignore si ces enfants SOKOLOWSKI et CHAUSSIER ont eu une postérité. Est-ce que l’un ou l’autre de ces noms vous dit quelque chose ?
Il y a aussi cette Émilie-Camille-Marie-Emilina Pradier-Fodéré que j'ai mentionnée plus haut. Elle a probablement habité Saint-Étienne, où son père était magistrat. Mais dans son cas aussi, j’ignore si elle a eu des enfants.
A noter enfin que la fille aînée de James Pradier, Charlotte, est morte jeune, sans enfants. Son autre fille, Thérèse, a eu une fille et un fils mais ni l’un ni l’autre n’a laissé d’enfants.
J’espère que tout ceci vous aidera à mieux cerner votre parenté avec Pradier.
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Philippe Gas (16/1/2013)
Merci pour tous vos encouragements mais nous n'avons pas de famille parisienne. Les noms que vous me citez me sont inconnus. Si nous avons des relations généalogiques avec James Pradier je pense qu'elles sont plus lointaines, en pays camisard par exemple, avec un tronc peut-être commun.
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Douglas Siler (21/1/2013)
Dommage, j'aurais bien voulu pouvoir vous situer sur l'arbre généalogique du sculpteur. Si vous découvrez de nouvelles informations à ce sujet, merci de me les communiquer.
Je profite de cette occasion pour attirer votre attention sur un daguerréotype stéréoscopique qui a souvent été considéré comme étant un portrait de James Pradier:
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Cette photo a fait partie d'un lot de photos vendu chez Sotheby's, à Londres, le 21 mars 2002 (coll. Marie-Thérèse et André Jammes, auparavant coll. Albert Gilles) qui comprenait six autres portraits photographiques, une nature morte et treize études de sculptures de Pradier. Un des autres portraits était censé représenter Louise Pradier, née d'Arcet, l'épouse du sculpteur:
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Portant chacune une légende imprimée au nom et à l'adresse du photographe Alexis Gouin (vers 1800-1855), ces deux photos ne ressemblent à aucun des nombreux portraits connus de James Pradier et de sa femme. En fait, vu la présence sur la première d'un moulage de l'Amazone domptant un cheval sauvage, œuvre du sculpteur Jean-Jacques Feuchère (1807-1852), il est vraisemblable qu'il s'agit plutôt de ce dernier et de son épouse. Malheureusement je n'ai encore trouvé aucun portrait de l'un ou de l'autre qui permettrait de confirmer ou d'infirmer cette hypothèse.
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Pierre Zaragozi (25/1/2013)
En ce qui concerne la photo de Madras, cela ressemble à une photo CDV (carte de visite) et la date de 1864 semblerait bonne. Je ne pense pas qu'il s'agisse de la reprise d'un daguerréotype. Le dossier de la chaise semble au demeurant bien être Napoléon III.
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Douglas Siler (28/1/2013)
Je vous remercie de m’avoir mis sur la piste des photos CDV. Je n’y avais pas pensé. En cherchant sur internet je trouve quantité d’autres du même type. L’annotation au dos « Madras avril 1864 » ne se rapporterait donc pas forcément au lieu et à la date de la séance de pose et a pu être ajoutée plusieurs mois, voire plusieurs années après, au moment où la photo a été donnée ou envoyée. Il serait intéressant de savoir à quelle époque la mode des photos CDV a commencé. Début des années 1860? Plus tôt?
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Gert Nieveld (Amsterdam, 6/9/2015)
I am currently researching a painting from the early 1850's which contains portraits of several artists.
Amongst them are sculptors such as Ingres and Fremiet, and painter Ary Scheffer. I believe that the painted portrait below (until now unidentified) is of James Pradier. Would you be able to confirm?
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I have based myself primarily on the striking resemblance to a drawing (below, left) made by Bernard-Romain Julien (École nationale supérieure des beaux-arts) as well as the drawing on your website made by Gigoux (below center), and the litho by Alophe (below, right).
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The moustache is identical in all these images. Nose, eyebrows and eyelids also are very similar. In the Alophe litho, Pradier has his hair separation on the left side (but it might be reversed), while in the Gigoux drawing it is on the right-hand side, same as in the Julien drawing and in my image.
In my image, the one by Julien, and in the Alophe litho, Pradier has a ring beard, but in my image it is not connected to the moustache. It is absent in the Gigoux drawing.
Please advise, with much thanks in advance for your efforts.
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Douglas Siler (11/9/2015)
I had never seen or heard of the drawing by Bernard-Romain Julien. Can you send me the ENSBA reference numbers for it? But it can only be an inverted copy of Alophe's well-known portrait of Pradier published in the Galerie de la Presse, de la Littérature et des Beaux-Arts in 1838. Or else Julien copied one of the inverted lithos of that portrait I’ve occasionally run across.
An earlier portrait of Pradier exhibited at the 1835 Salon by Charles-François Phélippes, now in the Musée d’art et d’histoire de Genève, is somewhat closer to yours. I haven’t put it on this website yet but you can find it in my edition of Pradier’s Correspondance (vol. 2) as well as in the Statues de chair catalogue. But in any case the arched eyebrows and wide-open eyes of the man in your painting are very different from that portrait of him and all the others I know of. Also, his face is much rounder, without the pointed chin one finds in all of Pradier’s portraits. And if your painting dates from the early 1850’s, he cannot possibly be Pradier as his hair is quite short whereas Pradier wore his shoulder-length from around 1840 until his death in June 1852.
It would be helpful, nonetheless, if you could send me a copy of the entire painting you are researching along with more information about it. You mention that it includes portraits of « sculptors such as Ingres and Fremiet ». As Ingres was a painter, did you have some other sculptor in mind?
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Gert Nieveld (12/9/2015)
Thanks for your help! Here's the full portrait by Julien reproduced and described on the INHA website:
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The small image of Pradier is part of a large painting by François Biard, Une soirée au Louvre chez le comte de Nieuwerkerke:
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It was displayed at the Salon in 1855, but Biard started working on it around ’52 or ’53. To read an analysis of the painting, click here.
I’m in contact with people in the Louvre as well as the Museum of Compiègne to see if I can identify everyone in it. Up to now only about 1/3 of the persons have been identified, which is rather strange for a painting that is 160 years old.
I have firm confirmation that Pradier is in the painting. Although he passed away, Biard included him in it. The same is true for Visconti, who died in late 1853.
I have been researching this painting for a few months and thought I had identified everyone, but I guess I need to do some more work…
« My » Pradier is in the center, to the right of the sculpture (which I considered an excellent spot for him).
I have another candidate, standing 2nd from the left towards the wall, behind Visconti (who is shaking hands with the key person of this painting, the comte de Nieuwerkerke). I identified this person as the cellist Alexandre Batta, but he fulfills your description of the thin chin and the long hair, but he doesn’t have a beard. His closeness to Visconti could also be significant. I have positive confirmation for most of the people in the painting, but not for Batta, so he could in fact be Pradier?
Thanks in advance for investing your time in this picture-hunt!
PS: According to my research, Ingres did do some (minor) sculpting work. Others in the painting besides Fremiet are Nieuwerkerke and Gérôme.
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Douglas Siler (12/9/2015)
I’m glad you sent me the Biard painting. I’ve known it for a long time! And Pradier is indeed on it, but he is not the figure in the center. He’s your second candidate, the one standing second from the left, below and to the left of the marble bust also an appropriate place for a sculptor! He is recognizable not only from his long hair, mustache and barbichette, but also because Biard has simply copied a portrait of him by Jean-Baptiste Guignet. The original oil painting, reproduced in my edition of Pradier’s Correspondance, vol. 2, belongs to the ENSBA. But Biard probably used the more accessible and widely disseminated engraving by Masson. Below are reproductions of both, along with a zoom on the figure in Biard's painting:
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I see in the INHA database that the ENSBA portrait of Pradier from the Galerie des voleurs does seem to be signed « Julien ». I had seen it before but had never paid much attention to the signature and had always assumed it was an inverted version of the portrait signed « Alophe » published in the Galerie de la Presse. Now I have doubts as to which is the original. I’ll have to look into the question further. But now that you know that Biard used Guignet's portrait, this is of no particular interest for you.
May I ask why you are researching Biard’s painting? If you are interested in Biard himself, you are probably aware that his wife Léonie d'Aunet had a long and torrid love affair with Victor Hugo!
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Gert Nieveld (13/9/2015)
So it indeed is Pradier and not Batta. The only problem left for me is to figure out who the person in the center is that I mistook for Pradier. I do have a few more candidates…
My research on the Biard painting is entirely accidental. I found the painting in a Beaux-Arts magazine last February, which I bought at an exposition on the architect Viollet-le-Duc in Paris. In the painting I immediately noticed the face of another one of my favorites, the composer Franz Liszt. Some years ago I investigated a love affair of Liszt so I have an extensive archive with images of him and many of his friends in the Parisian scene in the 1840’s and 1850’s. I wondered why his name was not mentioned in the Beaux-Arts magazine. I contacted the curator of the Compiègne museum (where the painting is displayed) and found out that only thirty people in it had ever been identified. For my own satisfaction I decided to see if I could identify other people in the painting using my archive and access to multiple libraries. This has been quite a challenge but, with your help, I’m currently close to 100%.
I’m aware of the affair between Hugo and Biard’s wife. If it weren’t for this affair I think it would have been logical for Hugo to be in this painting.
In case you’re interested in my research project on the 1828 romance between Liszt and countess Caroline de Saint-Cricq, please take a look at my www.saintcricq.com site.
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