Soustraite aux yeux du public depuis 1833, cette importante
uvre de jeunesse a quitté sa cachette parisienne pour se
montrer à qui veut l'admirer dans un lointain coin de la
Bretagne. Elle nous fixe désormais rendez-vous au Musée des beaux-arts de Quimper...
C'est par le plus grand des hasards qu'une
recherche sur la « toile » m'a mis la puce à
l'oreille. Je tombe un soir sur un site qui, contre paiement,
propose des articles de presse parus au cours des vingt
dernières années. Je l'interroge sur le nom Pradier.
Soixante-quinze titres s'affichent aussitôt, dont plusieurs me
paraissent intéressants. Impossible pourtant de les visionner.
Après une heure de manuvres infructueuses, je jette
l'éponge. Non sans avoir expédié un courriel furieux aux
responsables de l'affaire.
Une réponse aimable ne tarde pas à venir. Problème
technique, excuses... et l'on m'offre à titre gracieux tous les
articles demandés. Il se montre par la suite que ceux-ci ne
constituaient, en fait, qu'un seul et unique reportage. Mais pour
un inconditionnel de Pradier, il s'agissait d'un véritable
« scoop ». Et ce scoop me parut d'autant plus cocasse
que le reportage en question ne faisait point la une de La
Gazette des Beaux-Arts, ni même celle du Journal de
Genève. Il sommeillait tout simplement dans les pages d'une
modeste feuille locale: Le Télégramme de Brest.
Nous connaissons depuis longtemps l'aspect de la Jeune
chasseresse grâce à deux photographies anciennes
déposées je ne sais par qui au Musée d'Art et d'Histoire
de Genève. Étendue nue sur une peau de lion, la jambe gauche repliée,
elle contemple avec satisfaction un lapin qu'elle
soulève par les pattes postérieures. Des plantes vertes poussent autour
du socle. Le bout du pied droit de
la statue paraît endommagé. La photographie reproduite ci-contre réalisée
certainement en même temps que celles du MAH mais sous un angle
un peu différent n'a pas manqué de susciter l'intérêt des
amateurs du sculpteur lorsqu'elle parut il y a deux ans dans un
catalogue de vente Drouot-Richelieu. L'annonce
suivante l'accompagnait :
230. Importante sculpture en marbre blanc
veiné d'après Pradier : "Jeune femme
allongée sur une dépouille de lion, tenant un lapin. XIXe siècle. (Un bout de pied accidenté). Haut: 85 cm Larg: 125 cm Prof: 47 cm.
4 570 / 7 620E (30 000 / 50 000 FF)
La sculpture proposée faisait partie de la succession de
« Mademoiselle L... » et la vente était fixée au lundi 9 avril 2001, sous la conduite des commissaires Christian Delorme et Vincent Fraysse. Sculpture « d'après Pradier »?...
Bizarre, car on a su par la suite qu'elle portait bien la
signature habituelle de l'artiste... Mais n'ayant pas été
averti à temps, je n'ai pas eu l'occasion de l'inspecter ni
d'assister aux enchères. Et soit que l'uvre n'eut pas de
preneurs, soit qu'elle fut retirée de la vente, aucun résultat
n'a été publié sur le site de la Gazette-Drouot. Pour d'autres lots de la vente, oui, mais pas pour celui-là. Quelque temps après, cette même Jeune chasseresse rejoignait par légation partiellement, du moins les collections permanentes du musée de Quimper.
Les péripéties de la légation sont évoquées dans l'article du Télégramme de Brest (12 novembre 2002). Mais lisons d'abord ce qu'en dit la documentation du musée:
L'entrée de cette
uvre au musée des beaux-arts de Quimper est
un hommage rendu à la personnalité de Mme Monique
Martin-Lavallée, amie des arts et donatrice importante
de l'établissement depuis plusieurs années. Grâce à
sa générosité, plusieurs tableaux de belle qualité
(David Vinckboons, Camille Flers, Théodore Rousseau,
Lubin Baugin, Sano di Pietro et Jean-Martial Frédou)
sont déjà venus rejoindre les collections permanentes.
Acquis par le grand-père de la
donatrice, M. Alphonse Lavallée, décédé en 1884, à
la vente d'une propriété située à Jeurre (Essonne),
le marbre de James Pradier se trouvait, jusqu'à une date
récente, dans une jardinière placée sur le palier de
l'appartement de Mme Martin-Lavallée, sis 49 rue de
Naples à Paris. Cette dernière avait souhaité léguer,
en mémoire de son père, l'historien d'art Pierre
Lavallée, les deux tiers de cette sculpture au musée
des beaux-arts de Quimper. Les trois indivisaires
propriétaires du tiers restant (Mesdames Marie-Ange,
Martine et Marie-Gisèle Treilhard) ont accepté après
le décès de leur tante, de céder leur part pour une
somme de 80 000 francs, répondant ainsi au
vu de leur parente.
Le Télégramme de Brest précise que l'uvre
dut patienter de nombreux mois dans une réserve en attendant que
le dernier tiers du legs se concrétise et que les élus locaux
avalisent son acquisition par la Ville. Dès le 22 octobre 1999,
lors d'une séance du conseil municipal, ceux-ci ont accepté
d'en recevoir la donation en usufruit. Près de trois années
plus tard les trois indivisaires cédaient leur part au musée
pour 12.195,93 euros, l'uvre étant par ailleurs estimée à quelque 38.112,25 euros. L'affaire sera finalement bouclée lors d'une nouvelle délibération du conseil, le 23 septembre 2002. La restauration du marbre est alors confiée à M. Hervé Manis, attaché depuis 1984 au service de restauration d'art des musées de France et professeur à l'école des beaux-arts de Tours.
La photo ci-contre, publiée en noir et blanc dans le Télégramme, m'a été aimablement communiquée par le musée de Quimper. La jolie Chasseresse, tout
occupée à admirer sa proie, se livre docilement aux soins du restaurateur. « Je procède graduellement, je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de taches, de concrétions », expliquait M. Manis au Télégramme. Contrairement à tant d'autres marbres de Pradier, la Jeune chasseresse n'a pas été exposée aux intempéries. Mais son socle arbore encore les traces du terreau dans lequel il a baigné pendant des décennies. « Il était au milieu de pétunias que la femme de service devait sans doute régulièrement arroser », ajoute le conservateur du musée, André Cariou. Il n'est pas impossible que le corps de la Chasseresse ait subi quelques ablutions. Et M. Manis d'enchaîner: « Sur le marbre, comme sur tous les calcaires, l'eau agit tel un acide! Peut-être faudra-t-il
recourir au microsablage, une technique à la fois plus efficace,
plus contraignante et plus onéreuse. » Quant aux
orteils disparus, dont les tenons oxydés affleurent, la question
devait faire l'objet d'une réflexion déontologique.
A l'heure actuelle la restauration est toujours en cours et l'uvre n'est pas encore exposée au public. La fiche
technique du musée fournit les indications suivantes:
Tableau 1
N° d'inventaire : |
2001-9 |
Désignation : |
Jeune
chasseresse au repos |
Dimensions : |
0,81 x 1,25 m |
Inscriptions : |
J. PRADIER 1830 |
Emplacement inscriptions : |
Sur le socle |
Acquisition : |
2001-4-1 Donnation ss réserve d'usufruit : Lavallée |
Une description analytique jointe à la fiche mentionne que la
sculpture est en « marbre blanc » et
qu'elle a été présentée au Salon de 1833. Cette dernière
affirmation, on le verra, n'est peut-être pas tout à fait
exacte.
* * *
Que savons-nous, au juste, de l'histoire de cette Jeune
chasseresse ?
La Correspondance du sculpteur
apporte plusieurs indices précieux. Elle nous apprend tout
d'abord qu'il devait y avoir, non pas une seule Chasseresse, mais deux. Postulant une première fois à l'Académie des Beaux-Arts en 1825, Pradier joint à sa lettre de candidature une liste de ses travaux sur laquelle il signale clairement: « Deux Chasseresses ». En mai ou juin 1827, à sa troisième candidature la bonne, celle-là , il les cite séparément sous deux rubriques différentes. Sous « MODÈLES
FAITS POUR ÊTRE EXÉCUTÉS EN MARBRE » il énumère, parmi d'autres ouvrages: « une Chasseresse ». Sous « NOUVEAUX OUVRAGES » il signale: « Une Chasseresse (à Rome) ».
Or, nous savons qu'après un premier séjour à Rome de 1814 à
1818, à la Villa Médicis, Pradier y retourne pour une année en
juin 1823. Au milieu de ce deuxième séjour, le 30 janvier 1824,
dans une lettre au peintre Gérard, il énumère ses travaux en
cours mais ne fait aucune allusion à la Chasseresse.
Cependant, dès son retour à Paris il expose le modèle en
plâtre au Salon. S'adressant alors au comte de Forbin, directeur
des Musées, le 15 novembre 1824, il écrit:
J'ai aussi trois objets au Salon (malheureusement mal éclairés): le buste de Louis XVIII couronné d'olivier en beau marbre de Paros, une Psyché en même marbre et une Jeune chasseresse en plâtre, pour lesquels je sollicite encore de votre bonté que vous en fassiez faire l'acquisition à Son E[xcellence] le Ministre de la Maison du Roi 1.
Si les deux ouvrages en marbre seront effectivement acquis par
l'Etat, la Chasseresse en plâtre lui restera sur les
bras. Ainsi, le 20 janvier 1825, dans une autre lettre au comte
de Forbin, il revient à la charge:
J'ai eu l'honneur de me présenter chez vous pour vous témoigner ma gratitude de la bonté que vous avez eue de me faire acheter pour la Maison du Roi mes ouvrages en marbre grec. Une nouvelle grâce que j'ai encore à solliciter auprès de vous, et que je vous supplie de ne pas me refuser, c'est de me faire commander en marbre ma petite Chasseresse qui est encore au Salon.
Son vu ne sera que partiellement exaucé. Le 25 février,
le directeur des Travaux publics, Héricart de Thury, lui répond
que « la situation du fond destiné aux beaux-arts » ne permet pas d'accueillir entièrement sa demande, mais que le Ministre l'autorise néanmoins à choisir au dépôt de l'Ile des Cygnes un bloc en marbre des Pyrénées pour l'exécution de son uvre.
Ici s'insèrent plusieurs lettres et documents relatifs à
différents blocs de marbre, tant pour la Jeune chasseresse que pour d'autres ouvrages. On lui désigne pour la Chasseresse un morceau qui, à l'examen, s'avère quatre fois trop petit. Il envoie alors au directeur des Travaux publics un rapide croquis de la statue sur lequel il indique les dimensions requises: hauteur « 2 pieds 8 pouces » (91,8 cm) au niveau de la main tenant le lapin et « 1 pied » (30,48 cm) au niveau du pied gauche. Sur un deuxième dessin il indique les dimensions du socle: largeur « 4 pieds 1/2 » (137,16 cm); profondeur « 1 pied 10 pouces » (55,88 cm) au milieu et « 1 pied 2 pouces » (35,56 cm) au niveau du pied gauche.
Le tableau ci-dessous permet de comparer ces mesures du bloc de marbre avec celles de l'œuvre achevée qui figurent dans le catalogue Drouot et sur la fiche technique du musée de Quimper:
Tableau 2
|
Mesures Pradier |
Mesures
Drouot |
Mesures Quimper |
Hauteur : |
91,8 cm |
85 cm |
81 cm |
Largeur : |
137,16 cm |
125 cm |
125 cm |
Profondeur : |
55,88 cm |
47 cm |
(non disponible) |
Ainsi, les dimensions fournies par Drouot et par Quimper sont
très proches de celles du marbre souhaité par Pradier. Le fait
qu'elles soient légèrement plus petites peut s'expliquer par
l'utilisation d'un bloc moins grand au départ, ou en tout cas
par le dégrossissement du bloc.
Après la troisième candidature de Pradier à l'Académie des
Beaux-Arts en 1827, il faut attendre la Révolution de juillet
1830 avant qu'il ne soit de nouveau question de la
Jeune chasseresse dans les lettres et documents connus. C'est alors que sous la date du 8 août 1830 les marchands Gaugain et Gasnier, gérants d'une galerie d'art (le « Musée Colbert ») dans la rue Vivienne, adressent la lettre suivante au nouveau roi des Français :
Sire,
Nous croyons faire plaisir à votre
Majesté en la prévenant que nous avons à vendre, au profit
de la mère du jeune Louis Salmon tué à l'attaque
de la caserne de la rue de Babylone dans la nuit du 28
au 29 juillet, une statue couchée en marbre blanc,
représentant une Chasseresse, par Monsieur
Pradier statuaire, membre de l'Institut, à qui elle
appartient. Salmon, praticien de Monsieur Pradier, avait fait
l'ébauche de cette statue. Il laisse dans un état voisin de
la misère sa malheureuse mère dont il était le fils unique et le
seul soutien.
Nous sommes avec le plus profond respect de votre Majesté,
Sire, les très humbles et très obéissants
P.H. Gaugain &
Gasnier
Presque simultanément, le Journal des Artistes annonçait
dans son numéro du 15 août 1830 que le sculpteur destinait
le produit de la vente de sa Chasseresse « aux
blessés, aux veuves et orphelins, victimes de la cause de la
liberté ».
Nous ne savons rien sur l'infortuné Louis Salmon mais ce
fut très probablement à Paris qu'il avait ébauché la Chasseresse, d'après le modèle exposé en 1824. Mais alors, qu'est-il
advenu de l'autre, de celle qui se trouvait « à
Rome » en 1827? Essayons d'y voir clair. Le 20 février
1827, s'adressant à Alphonse de Cailleux, secrétaire général
des Musées, Pradier demande d'urgence un acompte sur un
bas-relief qu'il exécute pour l'arc du Carrousel. Il explique:
« J'en ai le plus pressant besoin pour retirer des caisses
qui m'arrivent de Rome... » Une quinzaine de jours
plus tard, le 8 mars 1827, son compatriote et ancien élève,
John Etienne Chaponnière, écrivant de Naples, relate au
médailleur Antoine Bovy: « A propos de Pradier, je
pense que vous recevez quelquefois de ses nouvelles [...]. Je lui ai écrit de Rome pour lui dire que sa figure était
ébauchée et qu'on était sur le point de l'emballer. Je ne sais
ce qu'il peut avoir contre moi, mais il ne m'a pas répondu. » Une des caisses attendues par Pradier pouvait contenir une lettre du 19 avril 1828 le laisse supposer sa statue de Prométhée, ébauchée à Rome par d'autres praticiens. Et les autres caisses? L'une d'entre elles ne contenait-elle pas la deuxième Chasseresse,
également ébauchée?
Citons un autre témoignage, celui de Louise Pradier, l'épouse
du sculpteur. Interrogée en 1872 par son fils John, elle lui
confie: « Pour mes souvenirs des dates des travaux de ton père, je sais que sa 1ère statue en revenant de Rome était une petite fille couchée tenant en l'air un lapin mort faite à Rome et vendue à la famille de Coussy. » Joseph-Auguste Decoussy (Paris 1787-1853) était un agent de change qui avait prêté de
l'argent à Pradier vers 1818 pour l'achat du marbre de son Fils de Niobé. Mais de quel séjour à Rome s'agit-il, et de quelle Chasseresse? Vraisemblablement du deuxième séjour, celui de1823-1824, et de la Chasseresse exposée en plâtre au Salon de 1824 pour laquelle l'Etat lui avait offert, à la clôture du Salon, un bloc de marbre gratuit.
Au Salon de 1827 Pradier n'expose, en fait de marbres, que son Prométhée et un buste de Charles X. Le Salon suivant n'a lieu qu'en 1831. Il y envoie uniquement son groupe des Trois Grâces. En 1832 l'épidémie de choléra qui sévit à Paris fait condamner les portes du Salon. Elles s'ouvrent de nouveau en 1833. Pradier y présente alors deux ouvrages en marbre: « Cyparisse et son cerf » et... « Une Jeune chasseresse ». Encore une fois, de quelle Chasseresse s'agit-il? De celle qu'il avait mise en vente en 1830? Mais pourquoi, si celle-là n'avait pas été vendue, ne pas l'avoir exposée au Salon de 1831? Serait-ce, en fait, une deuxième Chasseresse, achevée en marbre entre 1831 et 1833 après la vente de la première?
Toujours est-il qu'après 1833 la ou les Chasseresse(s) se perd(ent) pratiquement de vue. En 1844 les frères Durieux, auteurs d'une notice sur Pradier publiée dans la Gazette universelle des Beaux-Arts, en signalent une dans les collections du fondeur Susse, « marbre que notre artiste travailla dans sa plus grande jeunesse ». En décembre 1856, lors de la vente de l'atelier du mouleur Salvator Marchi, le modèle d'une « Femme au lapin », « couchée », sera proposé. Après, plus rien. Plus rien avant nos heureuses retrouvailles avec la Chasseresse,sur les bords de l'Odet, près de 150 ans plus tard.
* * *
Récapitulons. A partir de tous ces indices se dégage un scénario qui peut se résumer comme suit:
-
-
Pradier achève à Rome, en 1823-1824, le modèle en plâtre d'une Jeune chasseresse;
-
Il expose le modèle au Salon de 1824;
-
Aidé de son praticien Louis Salmon, il l'exécute en marbre et la met en vente en août 1830;
-
Entre-temps, il fait ébaucher à Rome un autre exemplaire en marbre;
-
L'un des deux marbres figure au Salon de 1833;
-
L'un ou l'autre est vendu à l'agent de change Joseph Decoussy;
-
Le même exemplaire, ou l'autre, se trouve en 1844 dans les
collections Susse;
-
Un modèle en plâtre provenant de l'atelier du mouleur Salvator Marchi est vendu en 1856;
-
L'un des exemplaires en marbre, signé et daté de 1830, est acquis par Alphonse Lavallée (décédé en 1884) à la vente d'une propriété à Jeurre (Essonne);
-
La petite-fille de ce dernier, Mme Monique Martin-Lavallée, lègue ce même exemplaire au musée de Quimper.
|
D'autres scénarios sont possibles. Par exemple, n'ayant pas
trouvé un bloc de marbre adéquat en 1825, ou ayant utililisé
le bloc offert par l'État pour un autre travail, Pradier aurait
renoncé à tailler une deuxième Chasseresse en marbre pour se contenter d'achever celle qu'il avait fait ébaucher à Rome; n'ayant pas pu vendre celle-là en 1830, il l'expose au
Salon en 1833; acquise alors par Decoussy, elle entre ensuite,
avant 1844, dans les collections Susse; ou, vice versa, elle
appartient d'abord à Susse et ensuite à Decoussy. Enfin, avant
1884, elle rejoint les collections de la famille Lavallée, où elle a séjourné jusqu'à nos jours.
Pour le moment rien ne permet de trancher. Mais que la petite Chasseresse datée de 1830 soit seule au monde ou qu'elle ait quelque part une jumelle, elle attend désormais notre visite dans sa nouvelle demeure quimpéroise.
Notes
1
Toutes les lettres citées dans cette étude ont été publiées dans James Pradier, Correspondance. Textes réunis, classés et annotés par Douglas Siler, Librairie Droz,
Genève, t. I-II, 1984, t. III, 1989. Deux autres volumes
sont en préparation.
A lire aussi :
→ Forum:
La Jeune chasseresse de Pradier
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