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Françoise Vaysse (24/11/2009)
Je prépare la correspondance générale de Mme de Solms-Rattazzi-de Rute, née Marie Lætizia Bonaparte-Wyse (1831-1902). Je vous serais reconnaissante si vous pouviez me donner des informations sur son buste exécuté vers 1855 par James Pradier, soit à Genève (elle était une grande amie de James Fazy et d'Eugène Sue), soit à Aix-les-Bains.
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Douglas Siler (25/11/2009)
Le buste de Mme de Solms n’a pu être exécuté après la mort de Pradier, survenue le 4 juin 1852 ! Claude Lapaire, dans son catalogue raisonné du sculpteur (à paraître en février 2010), le situe vers 1850, avant le départ de Mme de Solms pour Aix-les-Bains suite au coup d’État du 2 décembre 1851. Vous connaissez sans doute l’étude de Jean Secret, « Mme de Solms-Rattazzi et son groupe littéraire en Savoie sous le second empire », receuillie dans Mémoires et documents publiés par la société savoisienne d’histoire et d’archéologie, 72, 1935, pp. 17–77. Je ne la connais pas moi-même mais M. Lapaire y relève, p. 37, la citation suivante, tirée d’une lettre (non datée?) de Béranger à Mme de Solms: « Votre buste est déplorable, ma chère enfant. Rude m'a dit que jamais Pradier n'avait été si mauvais. » M. Lapaire signale d’autre part que, d’après ce même auteur, p. 11, le buste se trouvait encore vers 1900 dans la villa construite pour Mme de Solms à Aix-les-Bains par le comte Alexis de Pommereu et qu’il se confond peut-être avec le buste d'une femme non identifiée conservé au Musée d’Art et d’Histoire de Genève (inv. 1984-131, marbre, h. 56 cm avec son piédouche, acquis à Genève en 1984; reproduit dans le catalogue de l’expostion Pradier, Statues de chair, 1985, n° 62. – Répertoire 266).
Comme vous le savez sans doute, on a prétendu que Mme de Solms avait été la maîtresse de Pradier. Elle ne le cite pourtant pas dans son autobiographie, Madame de Solms. Épisode du bas Empire, 1853. Par contre, le fils du sculpteur, John Pradier (1835-1912), compositeur et peintre, parle d'elle quelques fois dans son journal intime rédigé entre 1872 et 1882. Ainsi, sous la date du 4 août 1878, après l’avoir aperçue sortant de chez elle, hôtel d’Aguila, avenue de l’Impératrice: « Étant jeune j’avais dîné avec elle et sa mère à Ville-d’Avray chez M. Guillaume, le parrain de ma sœur Thérèse [et locataire, à l’époque, de la maison de campagne de Pradier à Ville-d’Avray]. Elle avait, je m’en souviens, improvisé des vers au dessert, elle pouvait alors avoir 18 ans environ… ». Ou encore, sous la date du 14 sept. 1878, ayant déposé chez elle, en vu de les lui vendre, trois dessins de son cru: « J’ai connu Mme Ratazzi jeune fille, elle avait dîné avec sa mère chez mon père à Ville-d’Avray avant qu’elle épousât le prince de Solms. Ces dessins avaient été signalés à cette dame … J’ai profité de ces envois pour demander à Mme Ratazzi de faire le portrait de sa fille. » Et le lendemain, 15 sept. 1878: « Je vais reprendre mes dessins chez Mme Ratazzi qui me fait dire… qu’elle les avait trouvés superbes… »
Je vous signale enfin que j’ai copié il y a plusieurs années, dans l’ancienne collection de Pierre Lièvre, à Paris, une lettre autographe écrite de sa main. Je ne me souviens plus de la teneur de cette lettre mais, si cela peut vous intéresser, je la chercherai dans mes dossiers.
Je ne crois pas que Mme de Solms soit citée dans les lettres inédites qui vont figurer dans les deux derniers volumes de mon édition de la Correspondance de Pradier.
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Françoise Vaysse (25/11/2009)
Je m'empresse de vous remercier pour la célérité avec laquelle vous avez répondu ainsi que pour la précision des renseignements donnés. Certes je connaissais la lettre de Béranger à Marie de Solms, l'ouvrage de Jean Secret ainsi que celui intitulé Épisode du Bas-Empire. J'ai en outre la chance d'être amie avec la famille Bonaparte-Wyse. En revanche je ne savais pas que le fils de James Pradier avait fréquenté Mme Wyse et sa fille et qu'il avait été un invité de Mme Rattazzi à l'Hôtel d'Aquila; j'ignorais l'existence de son journal. D'autre part je n'avais pas pensé à regarder le catalogue Pradier que m'avait pourtant indiqué Gérard Pouchain, le spécialiste de Juliette Drouet.
Je vous serais reconnaissante si vous pouviez retrouver la lettre que vous aviez recopiée. La correspondance de Mme de Solms-Rattazzi est très éparse et inédite, à l'exception de quelques lettres à V. Hugo et une importante correspondance avec Sainte-Beuve conservée à l'Institut de France et publiée dans la correspondance générale de Sainte Beuve par Bonnerot.
Je vais publier dans la Revue de l'Épistolaire (éditée chez Champion) un état provisoire de sa correspondance. J'ai déjà commis dans cette même revue: « 25 ans de correspondance inédite Paul Lacroix Mme de Solms-Rattazzi-de Rute » (lettres conservées à la bibliothèque de Arsenal). Le fonds Fazy à la Bibl. de Genève conserve également un grand nombre de lettres de Mme de Solms.
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Douglas Siler (25/11/2009)
J'ai retrouvé dans mes dossiers la copie que j'avais faite il y a une vingtaine d'années, chez la fille de Pierre Lièvre, d'une lettre de Mme de Solms. La voici donc:
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Monsieur,
L’Empereur vient enfin de mettre un terme à mon long exil et de m’autoriser à revenir habiter Paris; votre bienveillance et votre bonne [?] sympathie me font espérer que vous accueillirez favorablement cette mesure et que vous me le prouverez en venant quelquefois me voir; vous savez combien je suis attirée vers vous; – j’habite provisoirement en attendant notre installation aux Champs Elysées un appartement vis à vis chez vous que Mr de Girardin a bien voulu mettre à ma disposition avec une grande obligeance dans une maison qui lui appartient. – je suis chez moi de 2 à 5; je n’ajoute pas que je serai heureuse de vous voir, plus vite que tout de suite.
Recevez, Monsieur, l’assurance de ma haute considération
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Marie de Solms
11 – rue Lepelletier. –
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Le papier à lettres porte un blason carré composé, selon mes notes, d’un lion debout à gauche de deux aigles, le tout entouré de deux lions debout et surmonté d’une couronne.
Dans le même dossier se trouvait une lettre adressée en mars 1928 à Pierre Lièvre par Gabrielle Reval (qui avait fait une émission à la radio sur « L’atelier de Pradier »), lui signalant des ouvrages concernant Pradier: la Correspondance de Flaubert, les roman de Louise Colet contre Flaubert, ainsi que...
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« le roman de Mme Rattazzi qui commence dans le 1er volume des Matinées d’Aix-les-Bains. Elle raconte ses amours, Pradier l’a aimée, – le titre je ne m’en souviens pas, mais je suis sûre du 1er volume et du recueil, que j’ai consulté à Aix. Elle y vécut exilée par l’empereur. Pour se distraire elle bâtissait ce travail, mais trouverez-vous à la Nationale la collection des Matinées, fort rares à présent? Je l’ignore. Elles sont à la Bibliothèque d’Aix-les-Bains. Peut-être par son maire actuel, notre confère Henri Clère, pourrez-vous en avoir communication sans faire le voyage. Mme Rattazzi a écrit aussi un portrait de Pradier, soit pour les Matinées d’Aix-les-Bains qui suivirent, soit dans les Soirées de Nice ou de Florence. »
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Également dans ce dossier, une lettre de Cécile Money informant P. Lièvre que les Matinées ne se trouvent pas à la Nationale, ainsi qu’une lettre datée du 23 mai 1928 du maire d’Aix-les-Bains, Henri Clère, l’informant que sa demande a été transmise à la bibliothèque d’Aix-les-Bains et qu’il recevra l’ouvrage directement de la bibliothèque si cela est possible.
Il faut croire que Lièvre n’a pas pu lire les écrits de Mme de Solms ou qu’il n’y a rien trouvé sur Pradier car dans la longue étude qu’il consacre au sculpteur en 1932 dans la Revue de Paris (août-septembre 1932, vols. 4 et 5, pp. 507-527 et pp. 172-201), il n’y a que ceci, p. 819 :
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Trouva-t-il la tranquillité pour les six dernières années qui lui restaient à vivre quand son ménage eut été rompu? Il serait hasardeux de l’affirmer. C’est à ce moment qu’une autre femme, madame Ratazzi [sic] traverse son existence. Peu de choses nous sont connues de leurs rapports, mais ce que l’on sait du caractère de cette personne compliquée, agitée et un peu aventurière, qui avait un tempérament de femme de lettres et de conspiratrice, empêche de supposer que le sculpteur ait connu grâce à elle les paisibles plaisirs d’une liaison de tout repos. Heureusement que les ressources de son caractère aimable, cette jeunesse d’esprit et de cœur qui se prolongèrent en lui sans se démentir ni jamais s’altérer, lui permettaient de supporter les traverses et les embarras de ce genre avec une sérénité philosophique et souriante.
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Tout ceci m’amène à vous poser quelques questions à mon tour:
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Savez-vous à qui la lettre de Marie de Solms est adressée, et vers quelle date?
Marie de Solms a-t-elle effectivement évoqué Pradier dans ses Matinées ou ailleurs?
Parle-t-elle de Pradier ou de son buste par Pradier dans sa correspondance?
Y a-t-il quelque chose sur Pradier ou sur le buste dans les archives Bonaparte-Wyse?
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Je vous serais très reconnaissant si vous pouviez répondre à ces questions car il y a très longtemps que je cherche à élucider les relations entre Pradier et Mme de Solms.
A propos de Ville-d’Avray et du Guillaume mentionné par John Pradier, voir mon édition de la Correspondance de Pradier, t. III, p. 173, note 5. Outre les extraits du journal de John que j’ai cités hier, il y en a peut-être d’autres concernant Mme de Solms et Victor Hugo. Je tâcherai de les trouver.
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Françoise Vaysse (25/11/2009)
D'abord merci. A première vue la lettre a pu être adressée à Schneider 1861? Mais il faut que je l'étudie davantage ... J'ai consulté Les Matinées d'Aix à la BNF et à Aix, bien sûr (j'ai donné une conférence sur Mme de Solms aux Archives d'Aix en mai 2009) mais je n'ai pas souvenir d'avoir vu un texte sur Pradier. Il faut que je revoie les fascicules. Peut-être y a t-il un article dans Les Matinées Italiennes (je dois aller les feuilleter à nouveau ces jours-ci à la BNF pour relever les portraits charges qu'elle a dessinés); il faut également revoir dans les Matinées espagnoles. Nouvelle revue internationale européenne s'il existe une allusion à Pradier, il ne me semble pas (la revue est numérisée sur Gallica BNF 2). Il n'y a à ma connaissance aucune trace de Pradier chez les Bonaparte-Wyse.
Je n'ai pas rencontré jusqu'à présent de référence à Pradier dans sa correspondance mais... on ne sait jamais comme vous le savez...
Merci pour votre aide à propos de V. Hugo mais je pense avoir repéré la plupart des lettres mais on ne sait jamais celles publiées et celles non publiées qui se trouvent à la Maison de Victor Hugo; j'ai également relevé les références dans l'Agenda (V. Hugo y avait sa photo) dans Massin mais également dans Berret.
La vie de Mme de Solms est un véritable roman, ses relations sont toujours très ambiguës: c'était une séductrice, comme l'écrit G. Reval. Nous cherchons, un ami (il publie le 1er volume de la correspondance début 2010 chez Champion) et moi, les lettres originales d'Eugène Sue à Mme de Solms. La partie la plus intêressante de sa vie et la moins connue est sans doute sa période espagnole, elle joua un rôle important d'intermédiaire entre la France et l'Espagne. Ce travail de correspondance est assez lourd car les lettres sont vraiment éparpillées dans toute l'Europe.
Je vais de mon côté rechercher des références à Pradier dans ses écrits... Je n'avais jamais trouvé de référence à une « aventure » avec Pradier mais avec elle tout est possible et la recherche est toujours en éveil.
Merci pour la référence de votre ouvrage, je venais justement de chercher où je pouvais le consulter, à la BPI du centre Pompidou. Je suis étonnée qu'il ne figure pas au catalogue de la Bibl. Forney!
Je vous recontacte si je trouve des références à Pradier. Peut-être dans Le Journal de Genève qui est numérisé?
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Françoise Vaysse (25/11/2009)
Encore moi. Je viens de vérifier la date possible de la lettre: décembre 1860 ou janvier 1861. Suite à l'annexion de la Savoie, Mme de Solms se trouve en grande difficulté pour rester à Aix-les-bains. Sainte-Beuve et E. de Girardin vont s'occuper de son retour en France auprès de Napoléon III par l'entremise de Schneider:
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lettre de S.B. à M. de Pomereu du 18/12/1860: « Elle attend Schneider... » (Institut de France Lov. D 590 BIS);
lettre du 17/12/1860 de Mme de Solms au Directeur de Sainte-Barbe à propos de son fils Alexis dont S.B. sera le correspondant: « Mon long exil ayant cessé, l'Empereur m'ayant autorisé à m'établir à Paris dans le logement provisoire que M. de Girardin m'a prêté en attendant mon installation... » (Archives de la Seine, dossier Sainte)Barbe, D 50Z99).
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A toute fin utile je me permets de vous signaler dans l'ouvrage de Gabrielle Reval, Les grandes amoureuses romantiques, A. Michel, 1928, p. 188, un grand article sur Mme de Solms.
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Françoise Vaysse (27/11/2010)
A propos du buste non retrouvé de Marie de Solms par Pradier, je viens d'en retrouver un qui pourrait bien être celui-là. Qu'en pensez-vous?
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Douglas Siler (9/1/2012)
En préparant une nouvelle version du Forum Pradier, je m’aperçois avec consternation que je n’ai pas répondu à votre courriel du 27 nov. 2010 ! J’avais pourtant bien reçu la photo du buste que vous pensiez être celui de Mme de Solms par Pradier et j’aurais dû vous répondre tout de suite. Mea culpa! Pour répondre donc ENFIN à votre question, je doute fort que ce soit le buste exécuté par Pradier. Il n’est pas du tout dans son style et semble reproduire les traits d’une dame bien plus âgée que la jeune femme qui aurait posé pour lui à 18-19 ans. Si entre-temps vous avez trouvé d’autres renseignements à ce sujet, je vous serai très obligé de me les communiquer. J’imagine que vous avez pris connaissance du livre de Claude Lapaire, James Pradier et la sculpture française de la génération romantique, sorti en février 2010. Le buste de Marie de Solms y est répertorié sous le n° 365 avec la mention « Non retrouvé » et les informations que je vous avais communiquées au début de nos échanges.
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Françoise Vaysse (10/1/2012)
Merci d'avoir répondu, malgré le retard, c'est la marque d'une grande gentillesse et d'une honnêteté intellectuelle. Je me doutais que le buste n'était pas l'œuvre de Pradier mais n'étant pas spécialiste... Ce buste n'est pas vraiment une réussite, il se pourrait qu'il soit de Guitton (j'ai quelques lettres échangées entre ce sculpteur et Marie de Solms à propos d'un buste non retrouvé lui aussi, malgré mes recherches à La Roche-sur-Yon). Toutefois nous avons la confirmation de l'existence du buste de Pradier.
Je travaille actuellement sur la production artistique de Marie de Solms, notamment sur les portraits et portraits-charges de personnalités et hommes politiques (dès 1858) et sur son activité de sculpteur.
Je ne manquerai pas d'aller régulièrement sur votre nouveau site. Merci de me le signaler.
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Douglas Siler (10/1/2012)
Merci d’avoir été plus rapide que moi! Cette fois-ci je ne vous ferai pas attendre si longtemps. Et je commencerai par une question: Pour quelles raisons pensiez-vous que le buste que vous avez trouvé représentait Marie de Solms? Appartiendrait-il à ses descendants?
A propos de descendants, vous m’avez écrit un jour que vous étiez amie avec la famille Bonaparte-Wyse. Depuis l’exposition Marie Bonaparte (à laquelle M. Louis-Napoléon Bonaparte-Wyse à collaboré), j’ai projeté de prendre contact avec eux, espérant qu’ils pourraient me fournir quelque indice sur la grande statue équestre en fonte, dite Amazone, que Pradier a exécutée pour la façade du Cirque des Champs-Élysées et que l’oncle de Marie, Edmond Blanc, aurait acquise après la démolition de cet édifice en 1899 pour sa propriété « La Fouilleuse » à Saint-Cloud. Nous y avons fait un tour en allant voir l’expo. La villa d’Edmond Blanc s’y trouve toujours, transformée en « Paris Country Club », mais aucune trace de la statue et le gérant du club n’en avait jamais entendu parler. Vous êtes sûrement surchargée de travail, comme moi, mais si vous aviez l’occasion un jour de parler de cette œuvre à la famille Bonaparte-Wyse, je vous en serais très reconnaissant. J’aimerais surtout savoir s’ils ont conservé une copie de l’inventaire après-décès d’Edmond Blanc ou d’autres documents dans lesquels la statue pourrait être mentionnée.
A propos de Marie de Solms, j’avais lu quelque part qu’elle a pris des leçons chez Pradier mais j’ignorais qu’elle avait laissé des sculptures. Pourriez-vous me dire où elles se trouvent?
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Françoise Vaysse (10/1/2012)
Je réponds « plus vite que plus vite » selon une expression favorite employée par Marie de Solms dans sa correspondance. La statue de Mme de Solms a été photographié par M. L.N. Bonaparte-Wyse lors d'une visite en Espagne chez les descendants de la fille de Rattazzi et de Mme de Solms, qui s'était mariée avec un riche espagnol originaire d'Andalousie, Luis de Villanova.
On dit que Marie de Solms aurait pris des leçons de sculpture. Aucune confirmation à ce jour.
La correspondance fait état de nombreux bustes qu'elle aurait exécutés, un seul est connu. Il s'agit du buste de Lola, sa fille de 3 ans, qui fut écrasée par un fiacre à Aix-les-Bains. Elle aurait éxécuté ce buste pour le mettre sur une colonne élevée près du tombeau. Lola est donc enterrée au cimetière d'Aix avec sa mère. Le fils de Mme de solms et du Comte de Pomereu, Alexis de Solms, y est aussi enterré. Ce buste vient d'être restauré car il avait été vendalisé. L'original en marbre blanc se trouve au Musée Faure à Aix et une copie doit être placée sur la tombe. Voici une photo:
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Mme de Solms raconte dans un texte des Matinées espagnoles les circonstances dans lesquelles elle a éxécuté le buste. Personnellement je reste un peu sceptique.
Je joins l'adresse de M. Bonaparte-Wyse avec qui je déjeune la semaine prochaine. Je lui demanderai s'il m'autorise à donner son n° de téléphone.
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Camille Noé Marcoux (10/8/2012)
Après avoir consulté votre forum, je suis tombé sur le sujet concernant Marie de Solms sur qui la chercheuse François Vaysse travaille actuellement, laquelle a posté un dernier message sur votre site en janvier 2012. Étant moi-même chercheur, mais n'ayant pas plus d'information à apporter au sujet évoqué, je suis justement depuis peu à la recherche du contact de Françoise Vaysse, possédant des informations inédites qui pourraient vivement l'intéresser dans son travail sur Marie de Solms. Pourriez-vous, de ce fait, avoir la gentillesse de me transmettre son mail si possible?
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Douglas Siler (3/10/2012)
Des problèmes techniques affectant mon nouveau site ne m'ont pas laissé le loisir de répondre plus tôt aux questions qui m'ont été adressées ces derniers mois. Veuillez excuser ce retard. Je fais suivre votre demande à Mme Vaysse qui, j'espère, vous répondra directement. Si, au cours de vos recherches, vous tombez par hasard sur quelque renseignement inédit concernant le buste de Marie de Solms par Pradier, je vous serai très obligé de m'en informer.
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Douglas Siler (3/10/2012)
A Françoise Vaysse:Je vous envoie avec beaucoup de retard la requête ci-dessus de M. Marcoux. Si de votre côté vous avez de nouvelles questions ou de nouvelles informations sur Marie de Solms que vous voudriez poster ici, n’hésitez pas à me les communiquer. A propos de l'Amazone de Pradier, je n’ai pas encore eu le temps d’écrire à M. Bonaparte-Wyse dont vous avez eu l’amabilité de me donner l’adresse. Avez-vous eu l’occasion de lui demander de vive voix s’il sait quelque chose sur cette statue?
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Françoise Vaysse (5/10/2012)
N'ayez aucun remords, M. Marcoux a réussi à me joindre grâce à la BN et nous sommes en « échanges de renseignements ». Je n'ai pas fait d'autres recherches à propos de Pradier et de Marie de Solms. J'ai cependant publié un article sur le Théâtre de Mme de Solms à Aix, je poursuis ce travail en essayant modestement d'analyser les pièces de théâtre de société qu'elle a écrites. En outre je présente le côté cosmopolite du personnage dans les dernières années de sa vie (son salon et sa revue la Nouvelle Revue internationale) lors d'une petite conférence pour une société savante parisienne, en octobre. Je dois prochainement aller explorer des documents sur la première partie de sa vie, au début de son exil savoyard. Il est possible que je découvre quelque chose sur Pradier. Je ne manquerai pas de vous en aviser si cela est le cas. M. Bonaparte-Wyse ne semble pas avoir connaissance de cette sculpture de Pradier qui aurait appartenu aux Blanc. Je suppose que vous aviez investigué aux AD de Nice et aussi consulté les archives du Palais à Monaco. Ravie d'avoir eu de vos nouvelles.
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Douglas Siler (6/10/2012)
Merci de cette update et je suis content de savoir que M. Marcoux avait déjà pu prendre contact avec vous. Non, je n'ai pas eu l'occasion de faire des recherches aux archives de Nice et de Monaco. Pourriez-vous me donner une idée de quel genre de documents on y trouve qui ont rapport avec Edmond Blanc? Mais à propos de son acquisition de l'Amazone de Pradier, je constate en relisant le catalogue de l'exposition Marie Bonaparte que M. Guy Thibaut, auteur du chapitre intitulé « Le Cheval, la passion d'Edmond Blanc », semble avoir eu accès à des documents très précis sur l'histoire de sa propriété « La Fouilleuse » où il aurait placé cette statue en 1908. Le connaissez-vous, par hasard?
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