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Douglas Siler (17/7/2003)
Courriel adressé au Conservateur des sculptures, Musée des Augustins, Toulouse: M'intéressant depuis longtemps au sculpteur James Pradier, je connais de longue date sa statue de Chloris caressée par Zéphyr dans les collections de votre Musée. Je viens d'apprendre cependant qu'il existe un autre exemplaire de cette œuvre au Jardin des Plantes de Toulouse (voir la photo ci-dessous). Je vous serais très obligé de me fournir, si possible, des renseignements sur cet exemplaire: ses dimensions, sa provenance, le matériau dans lequel il a été exécuté, la date et les circonstances de son installation au Jardin, etc. Toute information que vous pourriez m'apportez sur cette œuvre me serait extrêmement utile, tant pour mon travail sur la correspondance de Pradier que pour le site internet que je lui ai consacré.
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Christelle Sallet (Service documentation, Musée des Augustins, Toulouse, 24/7/2003)
En réponse à votre demande, je viens vous confirmer qu'un moulage de Chloris caressée par Zéphyr par Pradier est bien exposé au Jardin des Plantes de Toulouse. Il s'agit d'un moulage en résine réalisé à partir de la statue de marbre conservée au musée des Augustins, réalisé par l'atelier municipal de restauration. J'ai contacté cet atelier qui n'a malheureusement pas su me fournir de date précise, mais le moulage aurait très probablement été réalisé dans les années 80.
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Douglas Siler (25/7/2003)
Merci infiniment pour ces informations. Vous ne possédez donc aucun dossier relatif à la commande de ce moulage? il n'y a aucun conservateur qui s'en souvient? Pourriez-vous me dire toutefois si les moules ont été conservées? Dans le cas affirmatif, j'aimerais savoir s'il serait éventuellement possible de commander un deuxième moulage du même genre? Je pose cette question pour un ami collectionneur.
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Christelle Sallet (6/8/2003)
Je regrette en effet de ne pouvoir vous fournir davantage de précisions concernant la date du moulage de Chloris. Nous n'en avons en effet aucune trace dans le dossier de l'œuvre. Toute l'équipe du musée a été renouvelée depuis les années 90 et il ne reste malheureusement personne qui puisse s'en souvenir. Restent les archives municipales auxquelles nous versons régulièrement nos courriers. Mais il me semble très difficile d'y rechercher l'information en l'absence de date précise. J'adresse néanmoins votre demande au responsable de l'atelier de restauration.
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Sophie Reynard-Dubis (Atelier de restaurations des Musées de la Ville de Toulouse, 7/9/2003)
Avec beaucoup de retard que je vous prie de bien vouloir excuser, je reponds à votre demande concernant la statue de Chloris.
Le moule de cette statue existe toujours et il est possible d'en réaliser une autre copie aux conditions suivantes:
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demander et obtenir l'accord du Musée des Augustins, propriétaire de l'œuvre originale;
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payer le coût de réalisation de cette copie qui peut être de 3.250 euros pour une copie en résine acrylique et poudre de marbre ou de 4.534 euros pour une copie en résine polyester et poudre de marbre.
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Douglas Siler (23/9/2003)
Courriel adressé à Guillaume Kosmicki: J'ai trouvé une page internet illustrée de vos photos au sujet d'un festival de musique qui a eu lieu le 11/9/99 à Chappes, au bord du Gardon, à 10 km de Nîmes, sur le route Nîmes-Alès. J'aimerais savoir si la localité s'appelle bien Chappes. Je ne la trouve pas sur les cartes de la région. Par contre, il y a un St-Chaptes. Est-ce plutôt ça? Sinon, c'est près de quelle autre localité? Est-ce un village? une propriété?
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Guillaume Kosmicki (24/9/2003)
Pourquoi voulez-vous savoir cela ?
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Douglas Siler (24/9/2003)
C'est tout simplement pour une étude que je fais sur le sculpteur James Pradier (1790-1852) qui, dans une lettre, parle d'une de ses statues (Chloris carressée par Zéphyr) en disant qu'il l'avait esquissée (en terre) pendant un séjour à Chappes. Or, je trouve quatre Chappes sur les cartes, deux dans le Massif Central et deux en Champagne, mais pas le vôtre près de Nîmes. Je crois pourtant que ce doit être celui-là, car Pradier a souvent séjourné à Nîmes où il fait les cinq grandes statues de la fontaine de l'Esplanade. Si donc vous pouviez me renseigner, je vous serais très obligé.
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Douglas Siler (30/9/2003)
Courriel adressé à René Lombardi: Je suis tombé sur votre site en cherchant une information concernant le sculpteur James Pradier, auteur des cinq grandes statues de la Fontaine de l'Esplanade. Pour une étude sur ce sculpteur j'essaie d'identifier un lieu-dit ou une propriété appelé Chappes où Pradier, selon une lettre écrite de sa main, aurait passé des vacances et esquissé sa statue de Chloris carressée par Zéphyr. A ce propos je trouve une page internet relative à un festival de musique qui aurait eu lieu en 1999 à Chappes, à une vingtaine de km au nord de Nîmes, sur le Gardon. Il y a sans doute erreur car les cartes du Gard ne montrent dans cette région que la ville de St-Chaptes. Pourriez-vous me dire s'il existe quand même un endroit qui s'appelle Chappes ou Chappe à cet endroit, ou bien si le « t » dans Chaptes ne se prononce pas, Pradier l'ayant peut-être écrit phonétiquement?
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René Lombardi (30/9/2003)
Je vous confirme que le village se nomme bien St-Chaptes... C'est un petit village agricole situé au nord du Gardon au milieu des vignes. A ma connaissance pas de Chappes dans le coin! Je vais tâcher d'obtenir des infos supplémentaires sur une éventuelle propriété.
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Douglas Siler (1/10/2003)
Merci bien d'avoir répondu si rapidement. Savez-vous par hasard si les gens de St-Chaptes disent « Chapes », sans prononcer le « t »? Cela pourrait expliquer l'erreur sur la page internet que je vous ai signalée ainsi que l'erreur de Pradier lui-même, qui écrit « Chappe » » ou « Chappes » dans trois lettres différentes. Voici comment il décrit l'endroit dans une lettre adressée à ses filles et qui porte en haut la mention « Vendredi, Chappes » :
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Je crois que nos plaisirs sont les mêmes: la chasse, la pêche, le cheval, l'eau, la flânerie, les écrevisses, les bateaux [...] (nous avons fabriqué une voile, seulement nous n'avons pas de vent), les pommes, les raisins, enfin tout ce qu'on peut inventer pour passer le temps.
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Il se trouve donc près d'une rivière et d'une pièce d'eau dans une région vinicole où il pouvait pêcher, chasser, monter à cheval et faire du bateau. Est-ce que cela pouvait être St-Chaptes? Cette lettre n'est pas datée mais selon certains indices elle semble avoir été écrite vers le 3 octobre 1845 et à cette époque-là Pradier est passé par Nîmes.
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