-
-
Douglas Siler (20/10/2010)
Courriel adressé à Frédéric Nowakowski, commissaire-priseur, Orne Enchères, Alençon:
Par rapport au buste attribué à James Pradier qui sera mis en vente chez vous le 24 octobre 2010, pourriez-vous me dire quelle est la hauteur de ce buste et s'il porte une signature ou d’autres indications gravées dans le bronze? Pourriez-vous me dire aussi qui est P. Auguiot et si c’est bien son nom (peu lisible sur la photo) qui est gravé sur le pied du buste? J’aimerais aussi savoir le numéro du lot et le prix de départ.
-
-
Frédéric Nowakowski (Alençon, 22/10/2010)
Buste en bronze de P. Augiot par James Pradier (1792-1852). H. 62,5 cm. Pas de numéro de lot. Est. 4.000 à 5.000 euros.
-
Douglas Siler (22/10/2010)
Merci pour votre réponse mais je ne vois aucune signature sur les images du buste. S’il y en a une, pourriez-vous m’en envoyer une photo? S’il n’y en a pas, pourriez-vous me dire pour quelle raison cette œuvre est attribuée à James Pradier?
-
Frédéric Nowakowski (Alençon, 23/10/2010)
Bien sûr qu'il est signé de la signature de Pradier, sur le côté!
-
Douglas Siler (23/10/2010)
Merci encore mais sans connaître la forme exacte de la signature je ne peux pas juger de son authenticité car il y a quantité de faux Pradier avec de fausses signatures. S’il vous est difficile de m’en envoyer une photo, pourriez-vous me dire au moins si elle est écrite en cursive ou en lettres d’imprimerie, si elle est comporte une initiale « J » et si le « E » a la forme d’un sigma grec (Σ) ?
-
Frédéric Nowakowski (Alençon, 23/10/2010)
Voici une photo de la signature et une autre montrant le nom du personnage:
-
-
Douglas Siler (24/10/2010)
Ce buste a été découvert trop tard pour être répertorié par Claude Lapaire dans son catalogue raisonné. Le nom de P. Auguiot n'apparaît pas dans la correspondance connue de Pradier. Pour mémoire, je recopie ici les informations sur lui que j'ai données dans l'annonce de la vente du buste le 24 octobre 2010 à Alençon:
-
|
Il s'agit vraisemblement du conservateur du Louvre mentionné plusieurs fois, sans prénom, dans les Mémoires du comte Horace de Viel-Castel. Celui-ci remarquait, en mars 1851: « Auguiot est au musée l'homme de Montalivet et fouille les cartons pour établir le chiffre des réclamations de la famille d'Orléans. Cet été dernier il a brûlé, sans ordre et sans contrôle, des papiers provenant des cartons de l'administration. Il cherche, il fouille partout; il se refait philippiste. »
Cf. aussi Chronique des arts et de la curiosité. Supplément à la Gazette des Beaux-Arts, 13 février 1875: « Ventes prochaines (...) Collection de feu M. Auguiot. M. Auguiot était un des connaisseurs les plus fins parmi les amateurs qui fréquentent habituellement l'hôtel des Ventes. Pendant près de vingt-cinq ans, il avait été attaché à l'administration du Louvre. Dans ce milieu si favorable, son goût naturel pour la peinture s'était développé et fortifié, et il était promptement devenu, par la sûreté de son coup d'œil, la promptitude de son jugement, l'étendue et la variété de ses connaissances, une autorité en matière de tableaux. (...) Il aimait la grande et belle peinture italienne et n'hésitait point à l'acheter. Aussi, sa collection contient-elle des œuvres de maîtres italiens dignes des meilleures collections. »
|
|
-
Pour lire toutes les amabilités proférées à son encontre par Viel-Castel, cliquez ici.
-
Participer à cette discussion :
→ Pour participer à cette discussion,
cliquez ici
|